L'Eco Xarxa del Montseny és una associació de ciutadans de la bioregió del Montseny, units de forma continuada per crear espais econòmics complementaris a l'economia oficial, així com mecanismes de suport, ajuda mútua i aprenentatge, en base a criteris de sostenibilitat ecològica, proximitat i solidaritat.
Fem ús d'una moneda local (també dites socials, paral·leles, complementàries, o apropiades), l'Eco Seny, per permetre el funcionament d'un sistema d'intercanvis multirecíprocs a la regió, sense fer ús del diner.
També ens ajuda a l'hora de generar i organitzar espais de consum i de produccions que es relacionen amb espais externs a la regió, on combinem l'EcoSeny amb l'Euro.
Basem la nostra economia local en:
1. els intercanvis regionals, directes o amb EcoSenys, a través de la Xarxa d'Intercanvi del Montseny
2. les compres col·lectives a través de la Central de Compres de l'EcoXarxa, i
3. la producció col·lectiva de determinats béns de consum per comercialitzar fora de la regió a través dels Espais de Producció de l'EcoXarxa.
4. NOU: Des Gener 2010, comença a funcionar el sistema de moneda virtual de la Xarxa Ecoseny. Utilitzem el programa anomenat CES, (Community Exchange System) un programa informàtic per xarxes amb moneda social i alhora una plataforma web que uneix 172 xarxes d'arreu del món. Des d'ara l'Ecoseny és una d'aquestes xarxes. Aquesta moneda virtual es complementarà amb els bitllets físics que ja porten quasi un any circulant.
D'aquesta manera podem crear un nou nivell d'activitats socials i econòmiques més proper, en base a formes autogestionàries, lliures, ecològiques i basades en la solidaritat i els mètodes de presa de decisió del cercle i el consens.
Ens basem en les moltes experiències dutes a terme al món, que ens ensenyen com construir models d'economia més propers, a una escala humana i bioregional, que complementen l'economia del diner oficial.
A més d'aquests espais en el camp econòmic, centrals a la xarxa, hi ha 7 altres àrees en les que organitzem tallers, seminaris, cursos i altres activitats:
1. Àrea d'ecologia
2. Àrea de salut holística i creixement personal
3. Àrea d'infància i pedagogia
4. Àrea de noves tecnologies
5. Àrea d'art, artesania i cultura
6. Àrea d'agricultura
7. Xarxa d'Internet Lliure i Sense Fils
Tothom està convidat a unir-se a l'EcoXarxa, només cal adherir a la Carta de Principis de la Xarxa i participar de forma activa i responsable, començant per ser Pro-sumidors, és a dir productors i consumidors alhora, així com actuar de forma ètica, honesta i col·laborativa.
Creiem que la xarxa no és una utopia, sinó el camí cap a la utopia; un camí d'aprenentatge i pedagogia social que ens permeti sortir de patrons de vida alienats i aïllats del model urbà neolliberal, per poder crear formes de vida més plenes, comunitàries, sostenibles i col·laboratives.
"The significant problems we have cannot be solved at the same level of thinking with which we created them." - Albert Einstein
terça-feira, 29 de junho de 2010
domingo, 27 de junho de 2010
«Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales»!
par Mohamed Belaali
« Le sport est une réponse à la crise, c’est parce qu’il y a des problèmes qu’il faut mobiliser le pays vers l’organisation de grands événements. Qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le sport, et à l’intérieur du sport qu’est-ce qu’il y a de plus fort que le football » ? s’exclamait Nicolas Sarkozy. « Dans un stade c’est un moment de communion, il n’y a plus de classes sociales » déclarait Roselyne Bachelot (1). Le sport et plus particulièrement le football, voilà les remèdes miracles de la bourgeoisie et de ses serviteurs contre la crise du capitalisme. Ils permettent de surcroît d’abolir les classes et la lutte des classes ! Belle manière pour anesthésier la population et faire passer ainsi, sans trop de difficultés, des « réformes » douloureuses et réaliser des bénéfices fabuleux. Sauf que le football, tel qu’il est organisé aujourd’hui, est l’expression, le miroir d’une société capitaliste malade avec ses tares et sa brutalité : compétition à outrance, haine de l’autre, corruption, tricheries, racisme, chauvinisme, machisme, dopage, violence etc. etc.
En plus de la propagande quotidienne habituelle, faits divers, météo, burqa, sécurité, etc. l’annonce de l’Euro 2016 et la coupe du monde de football constituent une véritable aubaine pour les riches en ces temps de rigueur et d’austérité. Les luttes sociales deviennent difficiles à mener durant le Mondial. Ils savent que le foot fascine et tétanise les pauvres. Il leur procure, à l’instar d’une drogue dure, des moments de plaisir en oubliant un instant leur triste sort. Le foot les fait sortir massivement dans la rue crier la victoire de leur équipe : « on a gagné !...on a gagné ! ». Dans ce sens il leur sert d’exutoire aux multiples privations et frustrations. En les soulageant, le football les détourne en même temps de leurs vrais problèmes. « L’affaire Anelka » ne fait que prolonger, différemment, cette ambiance.
Les grands médias, jour et nuit, vont se charger de gaver le peuple d’images, de débats, d’interview et de commentaires liés au foot. Dans les foyers, les cafés, les restaurants, dans certains établissements scolaires, les stades, sur les places publiques... des écrans de télévision, petits et grands, transmettent en direct tous les matchs de la coupe du monde. Concerts, tournois, jeux, films, expositions et autres animations sont également prévus pour célébrer cet événement sportif qui se répète inlassablement tous les quatre ans. Tout est prêt pour que les pauvres « vibrent » ensemble et oublient les luttes sociales. Pendant ce temps là, les grandes multinationales, elles, gèrent et comptent tranquillement leurs milliards de dollars gagnés grâce à cette hystérie collective que représente la coupe du monde de football. Profitant, lui aussi, de cette anesthésie générale, le président de la République Nicolas Sarkozy annonce solennellement le 16 juin 2010 en pleine coupe du monde la destruction de ce qui reste encore du système de retraite par répartition. « Panem et circenses », voilà ce que les empereurs de la Rome antique offraient au peuple afin qu’il ne songe plus à sa misère.
Mais aujourd’hui ni les jeux ni le pain ne sont gratuits et les joueurs ne sont plus des gladiateurs. Le sport, comme la plupart des activités, est une vulgaire marchandise qui se vend et s’achète. Le sport, dans le cadre du capitalisme, est d’abord un marché, et un marché fabuleux. La dernière coupe du monde organisée en Allemagne en 2006 a enregistré plus de 26 milliards de téléspectateurs en audience cumulée à travers le monde. La liste des sponsors est interminable. Le chiffre d’affaire (ensemble des ventes) de la Fédération internationale de football (FIFA), l’une des organisations les plus corrompues au monde(2), a progressé de 60 % entre 2006 et 2010 (3). Les fabricants et les vendeurs de téléviseurs se frottent les mains. Sur seulement deux mois (mai/juin), leurs ventes peuvent atteindre les 200 000 postes. Les équipementiers sportifs comme Adidas, Nike et Puma s’arrachent à coup de millions de dollars des contrats avec les équipes nationales pour qu’elles portent leurs couleurs. Ils espèrent ainsi doper leurs ventes, en berne en 2009, de ballons, chaussures et autres maillots de foot. Les chaînes de télévision achètent à prix d’or les droits de diffuser les matchs afin d’ augmenter leur audience et vendre ainsi leurs spots publicitaires de trente secondes le plus cher possible.
Les corps des sportifs ne sont que des machines à sous. Les compétitions sont poussées à l’extrême afin que le spectacle soit rentable. Car seule la victoire, par tous les moyens, compte. Le dopage généralisé, dans ces conditions, devient indispensable. Le sport, paradoxalement, constitue ainsi la négation des qualités physiques des sportifs !
La bourgeoisie est donc gagnante sur les deux tableaux : endormir le peuple et faire des bénéfices.
Dans le cadre d’un capitalisme mondialisé, le sport en général et le football en particulier ne peuvent que servir la classe dominante qui les utilise comme un marché planétaire pour ses marchandises. Le football dans cette optique n’est, pour elle, qu’un instrument efficace pour faire des bénéfices. A cette fin, elle mobilise d’une manière hystérique tout son appareil idéologique et médiatique. La classe dirigeante exploite et exacerbe à l’extrême les passions et les comportements les plus grégaires et dressent les individus et les nations les uns contre les autres, les détournant ainsi des vrais responsables de leurs malheurs c’est à dire le capitalisme et la classe sociale qui le porte, la bourgeoisie.
Mohamed Belaali
Fonte: http://www.oulala.net/
sábado, 26 de junho de 2010
Cooperatives: A Better Kind Of Corporation - Paul Hazen - Forbes
They provide a model we can all look to for the future.
The great recession we've been going through will lead to nothing less than a new era in the economy and culture of America, a time of vigorous prudence and ethical self-regulation. That's the prediction of the writer Kurt Andersen in a recent cover story for Time magazine. Like many cultural prophets, Andersen sees us at the end of the age of limitless greed, McMansions and credit default swaps. He doesn't know what will take their place, but he says he's sure our innovativeness will come through for us.
His cultural reckonings may be true, but he needn't have such a nebulous sense of our economic and cultural possibilities. We don't need vast innovations. We already have a business model--the cooperatively owned business--that has been proven to embody just the kind of corporate social responsibility Andersen espouses, in times of both crisis and prosperity.
A cooperative is a democratically run business whose members are also its owners. Co-ops aren't just for alternative groceries. There are some 29,000 of them in all sectors of the American economy, a recent study by the University of Wisconsin found. They have revenues that exceed $3 trillion and employ 856,000 people. Household names among them include Ace Hardware, Ocean Spray, the Associated Press and Sunkist.
Many co-ops exist to bring services to millions of people who would otherwise lack them. Much of rural America, geographically marginalized, didn't have electricity until residents formed utilities cooperatives during the Great Depression. In the 1970s, communities joined together to create food co-ops, the only stores that would stock natural and organic foods. And in many major U.S. cities, housing cooperatives provide almost the only way people with lower incomes can afford to own homes.
All these cases reflect the basic value that guides cooperatives, a value that has set them apart in the current economic crisis. To put it simply, they exist to serve people's needs rather than to maximize profit.
With their shared ownership, cooperatives serve their members' needs democratically. They offer each member-owner a vote in board elections and a say in the running of the business, thus establishing a greater degree of mutual responsibility and accountability than in investor-owned companies. Member-owners answer to one another rather than to outside investors, and that interrelationship tends to minimize fraudulent, deceptive and damaging behavior.
Investor-owned firms, on the other hand, operate with built-in conflicts of interest as investors dictate the direction of the business and often sacrifice quality or ethical standards to guarantee higher returns. This happened recently on an unthinkable scale in finance and housing. Yet the investors in companies like AIG ( AIG - news - people ) have escaped with a clean conscience, because they don't feel any direct connection to the foreclosures on people's homes that AIG's actions wrought.This wouldn't--and didn't--happen with cooperatives. Co-ops don't have an inherent conflict between their investors and the customers they serve. Their owners are the people who use their services. This personal involvement makes gambling with their fate much less attractive. The only way an individual's fortune will grow is if the cooperative grows; a loss for the cooperative is a loss for each individual. Co-op executives don't have the incentive to pilfer their businesses that executives at investor-owned firms do.
More often than not, co-ops are locally owned and run. For that reason, too, their owners have to bear witness to the effects of their decisions. This isn't usually the case with investors who own shares in public corporations from a geographical and cultural distance.
Paul Hazen is the president of the National Cooperative Business Association.
The great recession we've been going through will lead to nothing less than a new era in the economy and culture of America, a time of vigorous prudence and ethical self-regulation. That's the prediction of the writer Kurt Andersen in a recent cover story for Time magazine. Like many cultural prophets, Andersen sees us at the end of the age of limitless greed, McMansions and credit default swaps. He doesn't know what will take their place, but he says he's sure our innovativeness will come through for us.
His cultural reckonings may be true, but he needn't have such a nebulous sense of our economic and cultural possibilities. We don't need vast innovations. We already have a business model--the cooperatively owned business--that has been proven to embody just the kind of corporate social responsibility Andersen espouses, in times of both crisis and prosperity.
A cooperative is a democratically run business whose members are also its owners. Co-ops aren't just for alternative groceries. There are some 29,000 of them in all sectors of the American economy, a recent study by the University of Wisconsin found. They have revenues that exceed $3 trillion and employ 856,000 people. Household names among them include Ace Hardware, Ocean Spray, the Associated Press and Sunkist.
Many co-ops exist to bring services to millions of people who would otherwise lack them. Much of rural America, geographically marginalized, didn't have electricity until residents formed utilities cooperatives during the Great Depression. In the 1970s, communities joined together to create food co-ops, the only stores that would stock natural and organic foods. And in many major U.S. cities, housing cooperatives provide almost the only way people with lower incomes can afford to own homes.
All these cases reflect the basic value that guides cooperatives, a value that has set them apart in the current economic crisis. To put it simply, they exist to serve people's needs rather than to maximize profit.
With their shared ownership, cooperatives serve their members' needs democratically. They offer each member-owner a vote in board elections and a say in the running of the business, thus establishing a greater degree of mutual responsibility and accountability than in investor-owned companies. Member-owners answer to one another rather than to outside investors, and that interrelationship tends to minimize fraudulent, deceptive and damaging behavior.
Investor-owned firms, on the other hand, operate with built-in conflicts of interest as investors dictate the direction of the business and often sacrifice quality or ethical standards to guarantee higher returns. This happened recently on an unthinkable scale in finance and housing. Yet the investors in companies like AIG ( AIG - news - people ) have escaped with a clean conscience, because they don't feel any direct connection to the foreclosures on people's homes that AIG's actions wrought.This wouldn't--and didn't--happen with cooperatives. Co-ops don't have an inherent conflict between their investors and the customers they serve. Their owners are the people who use their services. This personal involvement makes gambling with their fate much less attractive. The only way an individual's fortune will grow is if the cooperative grows; a loss for the cooperative is a loss for each individual. Co-op executives don't have the incentive to pilfer their businesses that executives at investor-owned firms do.
More often than not, co-ops are locally owned and run. For that reason, too, their owners have to bear witness to the effects of their decisions. This isn't usually the case with investors who own shares in public corporations from a geographical and cultural distance.
Paul Hazen is the president of the National Cooperative Business Association.
quinta-feira, 24 de junho de 2010
LA COOPERATIVA INTEGRAL, QUE ES, POR QUÉ Y CÓMO LA PONEMOS EN MARCHA
1.COOPERATIVA INTEGRAL, QUE ES?
Consiste en una forma jurídica que nos permita construir un espacio de relaciones económicas autogestionadas entre los participantes, que esté blindada contra los embargos privados o públicos y que minimice de manera totalmente legal, o al menos de forma no punible, el pago de impuestos y seguridad social, protegiendo tanto como sea posible de la acción de la banca y del Estado. Así pues es una forma jurídica legal de transición para permitirnos construir, desde el ámbito más local, una manera de vivir donde ni la banca ni el estado serán necesarias. Legalmente se trata de una cooperativa mixta de servicios y de consumo. De manera que las empresas, profesionales y prosumidores / as pueden participar para intercambiar servicios internamente y vender hacia fuera de la cooperativa, mientras que como Consumidorxs lxs participantes podemos realizar compras conjuntas tanto a los socios de servicios de la cooperativa como de productos que vengan de fuera. La idea surgió del Colectivo crisis, y fue plasmada en la publicación "podemos vivir sin capitalismo". En un primer momento se planteaba como un enjambre de proyectos de carácter local enredadxs, es decir de varias cooperativas integrales pequeñas. Ante la atomización de las personas interesadas y pensado que una cooperativa más grande, puede cuidar mejor las cuestiones económicas y de gestión, a finales del 2009 se retoma el proyecto como una sola cooperativa de ámbito catalán que pueda incluir todas las personas interesadas del nuestro territorio.
¿Qué envergadura debería tener la cooperativa?
Si algún día la cooperativa se hace demasiado grande para poder gestionar asambleariamente se deberá crear una segunda cooperativa, bajo los mismos principios que la primera pensando en promover que cada vez los miembros de una cooperativa puedan vivir más cerca de los unos de otros.
2. Para QUÉ OBJETIVOS CREA LA COOPERATIVA INTEGRAL?
Como objetivo central: Construir un entramado de relaciones económicas cooperativas y solidarias entre personas y empresas sociales, que salga de las reglas del mercado y que no sea controlado por el estado. Que sea un espacio para promocionar y hacer crecer productos ecológicos y locales, servicios realmente necesssaris por nuestro día a día y nuevos proyectos de autoempleo vinculados a estas necesidades reales. A largo plazo podría convertirse en otra sociedad fuera del control capitalista, con su propio sistema de seguridad y previsión social para garantizar las necesidades básicas de todos sus miembros en todo su recorrido vital. Como objetivos más concretos a corto plazo
* Reducir nuestros gastos en euros y ayudar a crecer a las monedas sociales de las ecoredes.
* Reducir el precio de los productos necesarios a través de las compras colectivas.
* Dar una salida de autoempleo digna e ilusionante a personas que están en paro.
* Facilitar una salida económica colectiva a las personas que se han hecho insolventes en relación a la banca y el estado.
3. CÓMO FUNCIONAR DESDE EL PUNTO DE VISTA ECONÓMICO?
De entrada, por ley se debe aportar un capital mínimo de 3.000 EUR-ya sea en dinero o bienes. Para lograrlo recurriremos a un préstamo por un periodo de tiempo muy corto de algunx socix que tenga ahorros. El dinero se pueden devolver una vez que la cooperativa esté creada. Una vez creada, a la hora de organizar la gestión económica de la cooperativa, tendremos que facilitar autonomía en el funcionamiento diario a cada uno de los proyectos productivos y organizarlo de una manera que los descubiertos de un proyecto no afecten los saldos de otro proyecto. Para ello crearemos una cuenta corriente para cada proyecto que lo necesite, y nos aseguraremos que el banco no se dedique a cobrar los saldos negativos de una cuenta con dinero de otra cuenta. Por eso o bien tendremos que crear cada cuenta en una entidad diferente o bien debemos encontrar una entidad financiera (en principio banca ética) que nos garantice que no habrá movimientos no deseados de dinero, entre las diferentes cuentas que estén en su entidad . En este punto es bueno recordar que una protección añadida que nos da la cooperativa es que el capital social que se aporta como socio, ya sea en su parte obligatoria o voluntaria, no es embargable si se embarga al socio, porque así lo determina la ley que por estas características la diferencia de otras formas como los autónomos, las sociedades limitadas y las anónimas. Por ello, los bienes y dinero que hay en una cooperativa sólo pueden embargarse si embarga a la cooperativa por sus propias deudas, no por las deudas de sus miembros. Esto nos permitiría ser insolventes y parados como personas, según el sistema y el marco jurídico vigente, pero al mismo tiempo poder vivir con toda normalidad, trabajando y consumiendo de manera autogestionada, sin tener que preocuparnos por los embargos de las deudas anteriores. Es por ello que la manera como funcionaremos protegerá legalmente a sus miembros y lo haría para que los participantes protegieran la cooperativa en una relación de reciprocidad por el bien común. Deberíamos asumir, pues, que la cooperativa no podría endeudarse, por lo que su patrimonio, que sería nuestro patrimonio común, sería imposible de embargar legalmente. Por eso las personas y empresas que formarían parte, deberán cumplir estrictamente lo siguiente: No podrían endeudarse con entidades financieras en nombre de la cooperativa. Esto estaría determinado por los propios estatutos. No se podrían endeudarse con proveedores, más allá de los pagos a 30, 60 ó 90 días que son habituales según el caso, y si hay que evitar por ejemplo los pagos a 90 días, se evitan. Tampoco con hacienda ni nada del Estado. Tampoco se pedirán subvenciones en nombre de la cooperativa ya que esto sería abrir una herramienta de control del estado hacia nosotrxs.
Gestión económica práctica
A) Gestión en moneda oficial La gestión de la actividad económica en moneda oficial en Euros) estaría enfocada a facilitar, de manera práctica, que los miembros de la cooperativa que la utilicen para trabajar y puedan hacer un uso que no perjudique la cooperativa ni sus miembros pero que al mismo tiempo les permita tener una actividad productiva autónoma.
Actividad productiva autónoma Cada persona o empresa con actividad productiva autónoma abriría una cuenta a nombre de la cooperativa con la que estaría autorizada a operar por cobrar de sus clientes y pagar a sus proveedores. Cada unidad productiva tendrá también un modelo de factura y una numeración disponible para poder emitir facturas autónomamente, pero siempre bajo la coordinación de la comisión de gestión económica. Así, la comisión económica de la cooperativa, coordinada por una persona con conocimientos de contabilidad y gestoría, además de dar apoyo legal y de gestión por sus miembros hará un seguimiento cercano para que una cuenta corriente se pudiera convertir en un problema por el conjunto de la cooperativa.
Reciclaje y autoempleo, dos formas de integrarse en la cooperativa. Además de aquellas personas que ya tengan una iniciativa económica en la cabeza o en ejecución, la cooperativa integral es un espacio muy adecuado para reciclar la actividad de aquellos negocios que ya no salen adelante, siguiendo una idea de utilidad social y de complementariedad. Por lo tanto, para aquellas personas que estén buscando trabajo, habrá una comisión de autoempleo que se dedicará a dar formación, apoyo o acompañamiento según sea necesario, para que la persona pueda realizar tareas que sean útiles al col ∙ lectivo, en el marco de las necesidades cooperativas y comunitarias, y que se puedan remunerar suficientemente en moneda oficial como para responder a los gastos que pueda tener la persona en concreto.
Actividad de consumo coordinada Se crearán cuentas unitarios como cooperativa gestionados directamente por la comisión económica, que se encargará de efectuar los cobros a los responsables de cada gasto. Estas cuentas se utilizarán para las compras col ∙ lectivas y alguno de ellos también puede servir para domiciliar recibos personales. De esta manera la cooperativa podrá negociar y gestionar de manera unitaria cualquier recibo que depositen sus miembros, sea de electricidad, agua o teléfono. Al mismo tiempo, desde una comisión de consumo consciente se tratará de minimizar sus costes, a través de: - Formación en la reducción del consumo de agua y energía. - Formación en el uso de herramientas que reducen el coste (por ejemplo telefonía por internet, etc.)
Servicios comunes Se trata de aquellos recursos que serán financiados entre todos y todas porque son de interés general. De momento hay propuesta la gestoría económica interna, imprescindible para el proyecto, y también los servidores telemáticos de moviments.net y marsupio que serían herramientas a utilizar para todos los proyectos. La forma de financiarlo sería a través de cuotas o aportaciones de aquellos socios que lo deseen en euros, por la que a cambio se recibiría moneda social a gastar en cualquier producto o servicio que sea parte de las monedas sociales quedonen apoyo a la cooperativa integral.
Gastos comunes A partir de un presupuesto de la comisión económica, y teniendo en cuenta que será necesario que al menos una de las personas que formen parte de esta comisión se dedique profesionalmente, se derivarán cuotas que pagarán todos los miembros de la cooperativa, tanto productores como consumidores, que puedan hacerlo y que facilitarán el pago de ésta y otros gastos comunes. Dado que algunos participantes productivos de la cooperativa deberán deshecho de muchos gastos que tienen habitualmente, como las de gestoría, no debería representar ningún problema cumplir este punto, pero si algún proyecto no puede pagar se buscará algún mecanismo alternativo para que pueda hacer aportaciones a las necesidades públicas. Ampliaremos más este punto en el apartado de las cuotas de socios y socias. Así pues, el objetivo global de la cooperativa en la actividad de sus miembros en moneda oficial será que progresivamente éstos puedan pagar sus gastos sólo a partir de la actividad económica que realizan a través de la cooperativa.
B) Gestión en moneda social Las monedas sociales que utilizará la cooperativa integral serán alguna de las monedas sociales locales o biorregionals que se están pusant en marcha en Cataluña. Por ello cada miembro de la cooperativa integral deberá tener cuenta en alguna de estas monedas sociales y podrá intercambiar con otros socios y socias a partir del saldo que tenga en su moneda local. Para ello se podrá aprovechar en general el sistema CES 3.Que permite de manera muy sencilla la compra venta en moneda social entre personas que participan de monedas sociales diferentes. Así pues las reglas de los intercambios serán las que se determinen en cada moneda social a nivel local y por ello no es necesario que profundizamos aquí. Conviene informarse en http://www.ecoxarxes.cat de las diferentes monedas sociales que están en marcha,
4. PONIENDO EN MARCHA ESTA COOPERATIVA INTEGRAL.
Actualmente nos estamos reuniendo en asamblea cada 15 días en Barcelona. Somos conscientes de que reunirse sólo en Barcelona tiene sus limitaciones, pero es la opción que hemos encontrado para lanzar el proyecto adelante. La cooperativa se está legalizando y en breve empezaremos a operar bajo su nombre. Estamos poniendo en marcha ya comisiones de trabajo y tenemos en funcionamiento ya una red social http://cooperativa.ecoxarxes.cat A medida que seamos gente facilitaremos la constitución de núcleos locales. Estos podrán localizar en su territorio las tareas y comisiones de trabajo de toda la cooperativa y hacer de enlace entre todo el conocimiento compartir mediante la cooperativa y las necesidades locales. Los proyectos vinculados a núcleos locales, seguirán bajo la gestión de la comisión económica, pero podrán crear herramientas y recursos propios para la extensión de la cooperativa integral en su ámbito local. Actualmente la comisión económica ya está en funcionamiento y se está dedicando a estudiar cada proyecto ya activo que se quiere integrar en la cooperativa integral, y hacer un presupuesto de todos los movimientos que irían con moneda convencional y de lo que habría que aportar en el bote común para financiar los gastos compartidas. También se deberá decidir sobre las cuotas que debe aportar cada persona o grupo según su situación y si aparecen problemas o tareas concretas que lo requieren, invertir tiempo. Mientras la gente que ya tiene trabajo y la comisión de economía empiezan sus funciones, se irán constituyendo los demás elementos básicos de la cooperativa: como la comisión de consumo consciente, la comisión de autoempleo - ahora mismo ya constituida - y progresivamente también iremos extendiendo el uso de las monedas sociales. A partir de ahí se podrá saber qué pasos son necesarios y más adecuados para consolidar el proyecto, ya que situados en este punto hay varios caminos y es cuestión de averiguar-los y de compartir la experiencia de seguirlos y de aprender. Resumen de los pasos comentados:
1 - Posicionamiento de algunas personas con proyectos ya activos detrás de crear la cooperativa
2 - Manifestación de interés por parte de otras personas para participar
3 - Primeras reuniones. Decisiones sobre estatutos, capital inicial, cuotas de los socios, comisión económica. Decisiones también sobre servicios comunes, puesta en marcha de la central de compras.
4 - Creación legal de la cooperativa
5 - Funcionamiento productivo de algunos de sus miembros desde la cooperativa, mientras se van iniciando nuevas comisiones La ventaja de crear muchos proyecto con el mismo formato dentro de esta cooperativa es que podremos obtener un capazo de recursos técnicos y de experiencia compartida para hacer que sea lo suficientemente fácil aplicarlo cada vez que se quiera crear un proyecto nuevo, muy más de lo que costaría crear un proyecto de cero.
5. ¿DÓNDE QUEREMOS LLEGAR? LA COOPERATIVA INTEGRAL COMO ESCUELA DE AUTOGESTIÓN Y COOPERACIÓN SOCIAL. REDES EN RED
Más allá de la economía y de cubrir necesidades, la propuesta de la cooperativa integral sería un marco idóneo para recuperar las relaciones sociales solidarias y las ideas de col ∙ colectividad y de autogestión que nos ha quitado el sistema actual, basado en la propiedad , la acción individual y la competencia. Podría ser un espacio donde a partir de las relaciones iniciadas se podría aprender a autogestionar el aprendizaje, autogestionar la salud así como las necesidades emocionales y personales; una escuela para aprender a autogestionar nuestra vida desde la economía hasta la psicología , y donde podernos deseducar de todo lo que nuestra educación para ser competitivos hace que llevamos dentro. Participar en una cooperativa integral es apostar por una nueva forma de vida en que la cooperación sustituye a la competencia como máxima que guía nuestros actos. Este proceso no fluirá sin obstáculos, tenemos sentimientos de desconfianza y materialistas muy interiorizados y será normal que cueste, pero es un proceso que ya resulta inaplazable ante el col ∙ lapso del sistema actual y la falta de soluciones que ya están experimentando las personas que han quedado excluidas debido a esta crisis. Como podría ser el futuro de esta sociedad hecha por y para nosotros? Para visualizarlo, algunos ejemplos prácticos:
El espacio intracooperativo
Hasta ahora hemos hablado de "la economía de supervivencia", es decir, aquella que necesitamos mientras no podamos salir completamente del sistema capitalista que nos obliga a utilizar su moneda para pagar algunas de nuestras necesidades básicas. Ahora hablamos de la otra vertiente que en el fondo es lo más importante que la cooperativa puede potenciar, sobre todo a la larga. En primer lugar, los criterios de estas relaciones económicas dentro de la cooperativa deberían ser diferenciando las necesidades básicas del resto de necesidades. La vivienda, la alimentación, la salud y la educación deberían defender desde los miembros de la cooperativa para todos sus miembros como un asunto de primera prioridad. En este sentido, la cooperativa intentaría funcionar como realmente debería hacer una "institución pública", es decir preocupándose por la vida digna de sus ciudadanos y guardando una provisión de recursos para garantizar las necesidades de sus miembros a largo plazo. Una vez que la cooperativa esté suficientemente en marcha y seamos lo hacen, crearemos un grupo de trabajo para investigar cómo poner en marcha un proyecto de "seguridad social" desde abajo del estilo del que estamos comentando En segundo lugar, en los núcleos locales, se promovería una economía comunitaria o que también podemos llamar de reciprocidad espontánea, con la base de que las cosas no son de nadie sino de quien lo usa, hasta que ya no lo necesita. Un proyecto importante en promover dentro de esta cooperativa serían "las tiendas gratis", las cosateques y los almacenes colectivos, donde la gente lleve lo que no usa y se lleve lo que necesita. De esta manera iremos creando en nuestros ámbitos más cercanos a una economía colectivista, basada en que a través del común, podemos cubrir nuestras necesidades individuales más directamente ya menos coste del que lo haríamos si mantenemos una visión individualista de la satisfacción de necesidades. Un grupo de trabajo se encargará de dinamizar esta parte de economía sin dinero de la cooperativa integral y facilitar su puesta en marcha en los núcleos locales.
Relaciones económicas con proyectos, externos a la cooperativa Más allá de nuestra vida en cooperativa, otra forma de relación natural que se iría dando a medida que su puesta en marcha fuera una realidad serían los intercambios con otros proyectos afines que no son parte de la cooperativa. En este ámbito funcionarían: Si el proyecto no es receptivo a las propuestas de intercambios y moneda social, se le podrán realizar compras colectivas en euros, desde la central de compras, este es un mecanismo idóneo para reducir precios y eliminar intermediarios. Si se receptivo se le comprará parcialmente en euros y parcialmente en moneda social de manera que pueda realizar alguna compra en moneda social, o mediante algún intercambio. Esta tipología de productores pronto verá que le sale a cuenta participar de la moneda social y apuntará a alguna red. La cooperativa integral tendría su comisión "de relaciones externas" para facilitar el contacto entre la cooperativa que ofrece o pide y las personas miembros de su grupo que pueden cubrir. De esta manera habría mucha flexibilidad y capacidad de responder con compras cuantiosas, pues no sería sólo un intercambio entre personas sino un intercambio entre organizaciones numerosas que como tales tienen una capacidad de respuesta importante. Y así se harían mucho más ágiles y fértiles los intercambios que en el formato individualista que predomina, donde los problemas de anonimato y desconfianza hacen que se dificulte el crecimiento de alternativas económicas de este estilo. -------
Enlaces de interés: http://civil.udg.edu/normacivil/cat/persona/pj/L18-02.htm: En Cataluña la ley que las regula es: Ley 18/2002, de 5 de julio, de cooperativas
http://www.aracoop.coop/: Aracoop: Entidad con el objetivo de estimular la creación de empresas cooperativas de todo tipo y ayudarlas durante el proceso de constitución
http://www.sants.coop/: Barrio cooperativo: es un proyecto de la Federación Catalana de Cooperatives de Treball de Catalunya y La Ciudad Invisible, cooperativa autogestionaria. Se ha iniciado el barrio de Sants, sede de sus promotores, en enero de 2009
http://www.podem.cat/taxonomy/term/52/all: enlaces en esta web relacionados con la idea de cooperativa integral.
Http://cooperativa.ecoxarxes.cat La red social de la cooperativa integral http://www.sincapitalismo.net/node/381/ Escrito sobre el potencial de la cooperación social en los barrios
Fonte: http://redesenred.net/pg/pages/view/2035/
Consiste en una forma jurídica que nos permita construir un espacio de relaciones económicas autogestionadas entre los participantes, que esté blindada contra los embargos privados o públicos y que minimice de manera totalmente legal, o al menos de forma no punible, el pago de impuestos y seguridad social, protegiendo tanto como sea posible de la acción de la banca y del Estado. Así pues es una forma jurídica legal de transición para permitirnos construir, desde el ámbito más local, una manera de vivir donde ni la banca ni el estado serán necesarias. Legalmente se trata de una cooperativa mixta de servicios y de consumo. De manera que las empresas, profesionales y prosumidores / as pueden participar para intercambiar servicios internamente y vender hacia fuera de la cooperativa, mientras que como Consumidorxs lxs participantes podemos realizar compras conjuntas tanto a los socios de servicios de la cooperativa como de productos que vengan de fuera. La idea surgió del Colectivo crisis, y fue plasmada en la publicación "podemos vivir sin capitalismo". En un primer momento se planteaba como un enjambre de proyectos de carácter local enredadxs, es decir de varias cooperativas integrales pequeñas. Ante la atomización de las personas interesadas y pensado que una cooperativa más grande, puede cuidar mejor las cuestiones económicas y de gestión, a finales del 2009 se retoma el proyecto como una sola cooperativa de ámbito catalán que pueda incluir todas las personas interesadas del nuestro territorio.
¿Qué envergadura debería tener la cooperativa?
Si algún día la cooperativa se hace demasiado grande para poder gestionar asambleariamente se deberá crear una segunda cooperativa, bajo los mismos principios que la primera pensando en promover que cada vez los miembros de una cooperativa puedan vivir más cerca de los unos de otros.
2. Para QUÉ OBJETIVOS CREA LA COOPERATIVA INTEGRAL?
Como objetivo central: Construir un entramado de relaciones económicas cooperativas y solidarias entre personas y empresas sociales, que salga de las reglas del mercado y que no sea controlado por el estado. Que sea un espacio para promocionar y hacer crecer productos ecológicos y locales, servicios realmente necesssaris por nuestro día a día y nuevos proyectos de autoempleo vinculados a estas necesidades reales. A largo plazo podría convertirse en otra sociedad fuera del control capitalista, con su propio sistema de seguridad y previsión social para garantizar las necesidades básicas de todos sus miembros en todo su recorrido vital. Como objetivos más concretos a corto plazo
* Reducir nuestros gastos en euros y ayudar a crecer a las monedas sociales de las ecoredes.
* Reducir el precio de los productos necesarios a través de las compras colectivas.
* Dar una salida de autoempleo digna e ilusionante a personas que están en paro.
* Facilitar una salida económica colectiva a las personas que se han hecho insolventes en relación a la banca y el estado.
3. CÓMO FUNCIONAR DESDE EL PUNTO DE VISTA ECONÓMICO?
De entrada, por ley se debe aportar un capital mínimo de 3.000 EUR-ya sea en dinero o bienes. Para lograrlo recurriremos a un préstamo por un periodo de tiempo muy corto de algunx socix que tenga ahorros. El dinero se pueden devolver una vez que la cooperativa esté creada. Una vez creada, a la hora de organizar la gestión económica de la cooperativa, tendremos que facilitar autonomía en el funcionamiento diario a cada uno de los proyectos productivos y organizarlo de una manera que los descubiertos de un proyecto no afecten los saldos de otro proyecto. Para ello crearemos una cuenta corriente para cada proyecto que lo necesite, y nos aseguraremos que el banco no se dedique a cobrar los saldos negativos de una cuenta con dinero de otra cuenta. Por eso o bien tendremos que crear cada cuenta en una entidad diferente o bien debemos encontrar una entidad financiera (en principio banca ética) que nos garantice que no habrá movimientos no deseados de dinero, entre las diferentes cuentas que estén en su entidad . En este punto es bueno recordar que una protección añadida que nos da la cooperativa es que el capital social que se aporta como socio, ya sea en su parte obligatoria o voluntaria, no es embargable si se embarga al socio, porque así lo determina la ley que por estas características la diferencia de otras formas como los autónomos, las sociedades limitadas y las anónimas. Por ello, los bienes y dinero que hay en una cooperativa sólo pueden embargarse si embarga a la cooperativa por sus propias deudas, no por las deudas de sus miembros. Esto nos permitiría ser insolventes y parados como personas, según el sistema y el marco jurídico vigente, pero al mismo tiempo poder vivir con toda normalidad, trabajando y consumiendo de manera autogestionada, sin tener que preocuparnos por los embargos de las deudas anteriores. Es por ello que la manera como funcionaremos protegerá legalmente a sus miembros y lo haría para que los participantes protegieran la cooperativa en una relación de reciprocidad por el bien común. Deberíamos asumir, pues, que la cooperativa no podría endeudarse, por lo que su patrimonio, que sería nuestro patrimonio común, sería imposible de embargar legalmente. Por eso las personas y empresas que formarían parte, deberán cumplir estrictamente lo siguiente: No podrían endeudarse con entidades financieras en nombre de la cooperativa. Esto estaría determinado por los propios estatutos. No se podrían endeudarse con proveedores, más allá de los pagos a 30, 60 ó 90 días que son habituales según el caso, y si hay que evitar por ejemplo los pagos a 90 días, se evitan. Tampoco con hacienda ni nada del Estado. Tampoco se pedirán subvenciones en nombre de la cooperativa ya que esto sería abrir una herramienta de control del estado hacia nosotrxs.
Gestión económica práctica
A) Gestión en moneda oficial La gestión de la actividad económica en moneda oficial en Euros) estaría enfocada a facilitar, de manera práctica, que los miembros de la cooperativa que la utilicen para trabajar y puedan hacer un uso que no perjudique la cooperativa ni sus miembros pero que al mismo tiempo les permita tener una actividad productiva autónoma.
Actividad productiva autónoma Cada persona o empresa con actividad productiva autónoma abriría una cuenta a nombre de la cooperativa con la que estaría autorizada a operar por cobrar de sus clientes y pagar a sus proveedores. Cada unidad productiva tendrá también un modelo de factura y una numeración disponible para poder emitir facturas autónomamente, pero siempre bajo la coordinación de la comisión de gestión económica. Así, la comisión económica de la cooperativa, coordinada por una persona con conocimientos de contabilidad y gestoría, además de dar apoyo legal y de gestión por sus miembros hará un seguimiento cercano para que una cuenta corriente se pudiera convertir en un problema por el conjunto de la cooperativa.
Reciclaje y autoempleo, dos formas de integrarse en la cooperativa. Además de aquellas personas que ya tengan una iniciativa económica en la cabeza o en ejecución, la cooperativa integral es un espacio muy adecuado para reciclar la actividad de aquellos negocios que ya no salen adelante, siguiendo una idea de utilidad social y de complementariedad. Por lo tanto, para aquellas personas que estén buscando trabajo, habrá una comisión de autoempleo que se dedicará a dar formación, apoyo o acompañamiento según sea necesario, para que la persona pueda realizar tareas que sean útiles al col ∙ lectivo, en el marco de las necesidades cooperativas y comunitarias, y que se puedan remunerar suficientemente en moneda oficial como para responder a los gastos que pueda tener la persona en concreto.
Actividad de consumo coordinada Se crearán cuentas unitarios como cooperativa gestionados directamente por la comisión económica, que se encargará de efectuar los cobros a los responsables de cada gasto. Estas cuentas se utilizarán para las compras col ∙ lectivas y alguno de ellos también puede servir para domiciliar recibos personales. De esta manera la cooperativa podrá negociar y gestionar de manera unitaria cualquier recibo que depositen sus miembros, sea de electricidad, agua o teléfono. Al mismo tiempo, desde una comisión de consumo consciente se tratará de minimizar sus costes, a través de: - Formación en la reducción del consumo de agua y energía. - Formación en el uso de herramientas que reducen el coste (por ejemplo telefonía por internet, etc.)
Servicios comunes Se trata de aquellos recursos que serán financiados entre todos y todas porque son de interés general. De momento hay propuesta la gestoría económica interna, imprescindible para el proyecto, y también los servidores telemáticos de moviments.net y marsupio que serían herramientas a utilizar para todos los proyectos. La forma de financiarlo sería a través de cuotas o aportaciones de aquellos socios que lo deseen en euros, por la que a cambio se recibiría moneda social a gastar en cualquier producto o servicio que sea parte de las monedas sociales quedonen apoyo a la cooperativa integral.
Gastos comunes A partir de un presupuesto de la comisión económica, y teniendo en cuenta que será necesario que al menos una de las personas que formen parte de esta comisión se dedique profesionalmente, se derivarán cuotas que pagarán todos los miembros de la cooperativa, tanto productores como consumidores, que puedan hacerlo y que facilitarán el pago de ésta y otros gastos comunes. Dado que algunos participantes productivos de la cooperativa deberán deshecho de muchos gastos que tienen habitualmente, como las de gestoría, no debería representar ningún problema cumplir este punto, pero si algún proyecto no puede pagar se buscará algún mecanismo alternativo para que pueda hacer aportaciones a las necesidades públicas. Ampliaremos más este punto en el apartado de las cuotas de socios y socias. Así pues, el objetivo global de la cooperativa en la actividad de sus miembros en moneda oficial será que progresivamente éstos puedan pagar sus gastos sólo a partir de la actividad económica que realizan a través de la cooperativa.
B) Gestión en moneda social Las monedas sociales que utilizará la cooperativa integral serán alguna de las monedas sociales locales o biorregionals que se están pusant en marcha en Cataluña. Por ello cada miembro de la cooperativa integral deberá tener cuenta en alguna de estas monedas sociales y podrá intercambiar con otros socios y socias a partir del saldo que tenga en su moneda local. Para ello se podrá aprovechar en general el sistema CES 3.Que permite de manera muy sencilla la compra venta en moneda social entre personas que participan de monedas sociales diferentes. Así pues las reglas de los intercambios serán las que se determinen en cada moneda social a nivel local y por ello no es necesario que profundizamos aquí. Conviene informarse en http://www.ecoxarxes.cat de las diferentes monedas sociales que están en marcha,
4. PONIENDO EN MARCHA ESTA COOPERATIVA INTEGRAL.
Actualmente nos estamos reuniendo en asamblea cada 15 días en Barcelona. Somos conscientes de que reunirse sólo en Barcelona tiene sus limitaciones, pero es la opción que hemos encontrado para lanzar el proyecto adelante. La cooperativa se está legalizando y en breve empezaremos a operar bajo su nombre. Estamos poniendo en marcha ya comisiones de trabajo y tenemos en funcionamiento ya una red social http://cooperativa.ecoxarxes.cat A medida que seamos gente facilitaremos la constitución de núcleos locales. Estos podrán localizar en su territorio las tareas y comisiones de trabajo de toda la cooperativa y hacer de enlace entre todo el conocimiento compartir mediante la cooperativa y las necesidades locales. Los proyectos vinculados a núcleos locales, seguirán bajo la gestión de la comisión económica, pero podrán crear herramientas y recursos propios para la extensión de la cooperativa integral en su ámbito local. Actualmente la comisión económica ya está en funcionamiento y se está dedicando a estudiar cada proyecto ya activo que se quiere integrar en la cooperativa integral, y hacer un presupuesto de todos los movimientos que irían con moneda convencional y de lo que habría que aportar en el bote común para financiar los gastos compartidas. También se deberá decidir sobre las cuotas que debe aportar cada persona o grupo según su situación y si aparecen problemas o tareas concretas que lo requieren, invertir tiempo. Mientras la gente que ya tiene trabajo y la comisión de economía empiezan sus funciones, se irán constituyendo los demás elementos básicos de la cooperativa: como la comisión de consumo consciente, la comisión de autoempleo - ahora mismo ya constituida - y progresivamente también iremos extendiendo el uso de las monedas sociales. A partir de ahí se podrá saber qué pasos son necesarios y más adecuados para consolidar el proyecto, ya que situados en este punto hay varios caminos y es cuestión de averiguar-los y de compartir la experiencia de seguirlos y de aprender. Resumen de los pasos comentados:
1 - Posicionamiento de algunas personas con proyectos ya activos detrás de crear la cooperativa
2 - Manifestación de interés por parte de otras personas para participar
3 - Primeras reuniones. Decisiones sobre estatutos, capital inicial, cuotas de los socios, comisión económica. Decisiones también sobre servicios comunes, puesta en marcha de la central de compras.
4 - Creación legal de la cooperativa
5 - Funcionamiento productivo de algunos de sus miembros desde la cooperativa, mientras se van iniciando nuevas comisiones La ventaja de crear muchos proyecto con el mismo formato dentro de esta cooperativa es que podremos obtener un capazo de recursos técnicos y de experiencia compartida para hacer que sea lo suficientemente fácil aplicarlo cada vez que se quiera crear un proyecto nuevo, muy más de lo que costaría crear un proyecto de cero.
5. ¿DÓNDE QUEREMOS LLEGAR? LA COOPERATIVA INTEGRAL COMO ESCUELA DE AUTOGESTIÓN Y COOPERACIÓN SOCIAL. REDES EN RED
Más allá de la economía y de cubrir necesidades, la propuesta de la cooperativa integral sería un marco idóneo para recuperar las relaciones sociales solidarias y las ideas de col ∙ colectividad y de autogestión que nos ha quitado el sistema actual, basado en la propiedad , la acción individual y la competencia. Podría ser un espacio donde a partir de las relaciones iniciadas se podría aprender a autogestionar el aprendizaje, autogestionar la salud así como las necesidades emocionales y personales; una escuela para aprender a autogestionar nuestra vida desde la economía hasta la psicología , y donde podernos deseducar de todo lo que nuestra educación para ser competitivos hace que llevamos dentro. Participar en una cooperativa integral es apostar por una nueva forma de vida en que la cooperación sustituye a la competencia como máxima que guía nuestros actos. Este proceso no fluirá sin obstáculos, tenemos sentimientos de desconfianza y materialistas muy interiorizados y será normal que cueste, pero es un proceso que ya resulta inaplazable ante el col ∙ lapso del sistema actual y la falta de soluciones que ya están experimentando las personas que han quedado excluidas debido a esta crisis. Como podría ser el futuro de esta sociedad hecha por y para nosotros? Para visualizarlo, algunos ejemplos prácticos:
El espacio intracooperativo
Hasta ahora hemos hablado de "la economía de supervivencia", es decir, aquella que necesitamos mientras no podamos salir completamente del sistema capitalista que nos obliga a utilizar su moneda para pagar algunas de nuestras necesidades básicas. Ahora hablamos de la otra vertiente que en el fondo es lo más importante que la cooperativa puede potenciar, sobre todo a la larga. En primer lugar, los criterios de estas relaciones económicas dentro de la cooperativa deberían ser diferenciando las necesidades básicas del resto de necesidades. La vivienda, la alimentación, la salud y la educación deberían defender desde los miembros de la cooperativa para todos sus miembros como un asunto de primera prioridad. En este sentido, la cooperativa intentaría funcionar como realmente debería hacer una "institución pública", es decir preocupándose por la vida digna de sus ciudadanos y guardando una provisión de recursos para garantizar las necesidades de sus miembros a largo plazo. Una vez que la cooperativa esté suficientemente en marcha y seamos lo hacen, crearemos un grupo de trabajo para investigar cómo poner en marcha un proyecto de "seguridad social" desde abajo del estilo del que estamos comentando En segundo lugar, en los núcleos locales, se promovería una economía comunitaria o que también podemos llamar de reciprocidad espontánea, con la base de que las cosas no son de nadie sino de quien lo usa, hasta que ya no lo necesita. Un proyecto importante en promover dentro de esta cooperativa serían "las tiendas gratis", las cosateques y los almacenes colectivos, donde la gente lleve lo que no usa y se lleve lo que necesita. De esta manera iremos creando en nuestros ámbitos más cercanos a una economía colectivista, basada en que a través del común, podemos cubrir nuestras necesidades individuales más directamente ya menos coste del que lo haríamos si mantenemos una visión individualista de la satisfacción de necesidades. Un grupo de trabajo se encargará de dinamizar esta parte de economía sin dinero de la cooperativa integral y facilitar su puesta en marcha en los núcleos locales.
Relaciones económicas con proyectos, externos a la cooperativa Más allá de nuestra vida en cooperativa, otra forma de relación natural que se iría dando a medida que su puesta en marcha fuera una realidad serían los intercambios con otros proyectos afines que no son parte de la cooperativa. En este ámbito funcionarían: Si el proyecto no es receptivo a las propuestas de intercambios y moneda social, se le podrán realizar compras colectivas en euros, desde la central de compras, este es un mecanismo idóneo para reducir precios y eliminar intermediarios. Si se receptivo se le comprará parcialmente en euros y parcialmente en moneda social de manera que pueda realizar alguna compra en moneda social, o mediante algún intercambio. Esta tipología de productores pronto verá que le sale a cuenta participar de la moneda social y apuntará a alguna red. La cooperativa integral tendría su comisión "de relaciones externas" para facilitar el contacto entre la cooperativa que ofrece o pide y las personas miembros de su grupo que pueden cubrir. De esta manera habría mucha flexibilidad y capacidad de responder con compras cuantiosas, pues no sería sólo un intercambio entre personas sino un intercambio entre organizaciones numerosas que como tales tienen una capacidad de respuesta importante. Y así se harían mucho más ágiles y fértiles los intercambios que en el formato individualista que predomina, donde los problemas de anonimato y desconfianza hacen que se dificulte el crecimiento de alternativas económicas de este estilo. -------
Enlaces de interés: http://civil.udg.edu/normacivil/cat/persona/pj/L18-02.htm: En Cataluña la ley que las regula es: Ley 18/2002, de 5 de julio, de cooperativas
http://www.aracoop.coop/: Aracoop: Entidad con el objetivo de estimular la creación de empresas cooperativas de todo tipo y ayudarlas durante el proceso de constitución
http://www.sants.coop/: Barrio cooperativo: es un proyecto de la Federación Catalana de Cooperatives de Treball de Catalunya y La Ciudad Invisible, cooperativa autogestionaria. Se ha iniciado el barrio de Sants, sede de sus promotores, en enero de 2009
http://www.podem.cat/taxonomy/term/52/all: enlaces en esta web relacionados con la idea de cooperativa integral.
Http://cooperativa.ecoxarxes.cat La red social de la cooperativa integral http://www.sincapitalismo.net/node/381/ Escrito sobre el potencial de la cooperación social en los barrios
Fonte: http://redesenred.net/pg/pages/view/2035/
segunda-feira, 21 de junho de 2010
Max-Neef Model of Human-Scale Development - P2P Foundation
Description
Kath Fisher:
"Manfred Max-Neef is a Chilean economist who has worked for many years with the problem of development in the Third World, articulating the inappropriateness of conventional models of development, that have lead to increasing poverty, massive debt and ecological disaster for many Third World communities. He works for the Centre for Development Alternatives in Chile, an organisation dedicated to the reorientation of development which stimulates local needs. It researches new tools, strategies and evaluative techniques to support such development, and Max-Neef's publication Human Scale Development: an Option for the Future (1987) outlines the results of the Centre’s researches and experiences
Max-Neef and his colleagues have developed a taxonomy of human needs and a process by which communities can identify their "wealths" and "poverties" according to how these needs are satisfied.
Human Scale Development is defined as "focused and based on the satisfaction of fundamental human needs, on the generation of growing levels of self-reliance, and on the construction of organic articulations of people with nature and technology, of global processes with local activity, of the personal with the social, of planning with autonomy, and of civil society with the state." (Max-Neef et al, 1987:12)
The main contribution that Max-Neef makes to the understanding of needs is the distinction made between needs and satisfiers. Human needs are seen as few, finite and classifiable (as distinct from the conventional notion that "wants" are infinite and insatiable). Not only this, they are constant through all human cultures and across historical time periods. What changes over time and between cultures is the way these needs are satisfied. It is important that human needs are understood as a system - i.e. they are interrelated and interactive. There is no hierarchy of needs (apart from the basic need for subsistence or survival) as postulated by Western psychologists such as Maslow, rather, simultaneity, complementarity and trade-offs are features of the process of needs satisfaction.
Max-Neef classifies the fundamental human needs as: subsistence, protection, affection, understanding, participation, recreation(in the sense of leisure, time to reflect, or idleness), creation, identity and freedom. Needs are also defined according to the existential categories of being, having, doing and interacting, and from these dimensions, a 36 cell matrix is developed which can be filled with examples of satisfiers for those needs.
Graphic with 36 cell matrix at http://www.rainforestinfo.org.au/background/maxneef.htm
Satisfiers also have different characteristics: they can be violators or destroyers, pseudosatisfiers, inhibiting satisfiers, singular satisfiers, or synergic satisfiers. Max-Neef shows that certain satisfiers, promoted as satisfying a particular need, in fact inhibit or destroy the possibility of satisfying other needs: eg, the arms race, while ostensibly satisfying the need for protection, in fact then destroys subsistence, participation, affection and freedom; formal democracy, which is supposed to meet the need for participation often disempowers and alienates; commercial television, while used to satisfy the need for recreation, interferes with understanding, creativity and identity - the examples are everywhere.
Synergic satisfiers, on the other hand, not only satisfy one particular need, but also lead to satisfaction in other areas: some examples are breast-feeding; self-managed production; popular education; democratic community organisations; preventative medicine; meditation; educational games.
This model forms the basis of an explanation of many of the problems arising from a dependence on mechanistic economics, and contributes to understandings that are necessary for a paradigrn shift that incorporates systemic principles. Max-Neef and his colleagues have found that this methodology "allows for the achievement of in-depth insight into the key problems that impede the actualisation of fundamental human needs in the society, community or institution being studied" (Max-Neef et al, 1987:40)
This model provides a useful approach that meets the requirements of small group, community-based processes that have the effect of allowing deep reflection about one's individual and community situation, leading to critical awareness and, possibly, action al the local economic level." (http://www.rainforestinfo.org.au/background/maxneef.htm)
Summary Table
Kath Fisher:
"Manfred Max-Neef is a Chilean economist who has worked for many years with the problem of development in the Third World, articulating the inappropriateness of conventional models of development, that have lead to increasing poverty, massive debt and ecological disaster for many Third World communities. He works for the Centre for Development Alternatives in Chile, an organisation dedicated to the reorientation of development which stimulates local needs. It researches new tools, strategies and evaluative techniques to support such development, and Max-Neef's publication Human Scale Development: an Option for the Future (1987) outlines the results of the Centre’s researches and experiences
Max-Neef and his colleagues have developed a taxonomy of human needs and a process by which communities can identify their "wealths" and "poverties" according to how these needs are satisfied.
Human Scale Development is defined as "focused and based on the satisfaction of fundamental human needs, on the generation of growing levels of self-reliance, and on the construction of organic articulations of people with nature and technology, of global processes with local activity, of the personal with the social, of planning with autonomy, and of civil society with the state." (Max-Neef et al, 1987:12)
The main contribution that Max-Neef makes to the understanding of needs is the distinction made between needs and satisfiers. Human needs are seen as few, finite and classifiable (as distinct from the conventional notion that "wants" are infinite and insatiable). Not only this, they are constant through all human cultures and across historical time periods. What changes over time and between cultures is the way these needs are satisfied. It is important that human needs are understood as a system - i.e. they are interrelated and interactive. There is no hierarchy of needs (apart from the basic need for subsistence or survival) as postulated by Western psychologists such as Maslow, rather, simultaneity, complementarity and trade-offs are features of the process of needs satisfaction.
Max-Neef classifies the fundamental human needs as: subsistence, protection, affection, understanding, participation, recreation(in the sense of leisure, time to reflect, or idleness), creation, identity and freedom. Needs are also defined according to the existential categories of being, having, doing and interacting, and from these dimensions, a 36 cell matrix is developed which can be filled with examples of satisfiers for those needs.
Graphic with 36 cell matrix at http://www.rainforestinfo.org.au/background/maxneef.htm
Satisfiers also have different characteristics: they can be violators or destroyers, pseudosatisfiers, inhibiting satisfiers, singular satisfiers, or synergic satisfiers. Max-Neef shows that certain satisfiers, promoted as satisfying a particular need, in fact inhibit or destroy the possibility of satisfying other needs: eg, the arms race, while ostensibly satisfying the need for protection, in fact then destroys subsistence, participation, affection and freedom; formal democracy, which is supposed to meet the need for participation often disempowers and alienates; commercial television, while used to satisfy the need for recreation, interferes with understanding, creativity and identity - the examples are everywhere.
Synergic satisfiers, on the other hand, not only satisfy one particular need, but also lead to satisfaction in other areas: some examples are breast-feeding; self-managed production; popular education; democratic community organisations; preventative medicine; meditation; educational games.
This model forms the basis of an explanation of many of the problems arising from a dependence on mechanistic economics, and contributes to understandings that are necessary for a paradigrn shift that incorporates systemic principles. Max-Neef and his colleagues have found that this methodology "allows for the achievement of in-depth insight into the key problems that impede the actualisation of fundamental human needs in the society, community or institution being studied" (Max-Neef et al, 1987:40)
This model provides a useful approach that meets the requirements of small group, community-based processes that have the effect of allowing deep reflection about one's individual and community situation, leading to critical awareness and, possibly, action al the local economic level." (http://www.rainforestinfo.org.au/background/maxneef.htm)
Summary Table
Fundamental Human Needs | Being (qualities) | Having (things) | Doing (actions) | Interacting (settings) |
subsistence | physical and mental health | food, shelter work | feed, clothe, rest, work | living environment, social setting |
protection | care, adaptability autonomy | social security, health systems, work | co-operate, plan, take care of, help | social environment, dwelling |
affection | respect, sense of humour, generosity, sensuality | friendships, family, relationships with nature | share, take care of, make love, express emotions | privacy, intimate spaces of togetherness |
understanding | critical capacity, curiosity, intuition | literature, teachers, policies educational | analyse, study,meditate investigate, | schools, families universities, communities, |
participation | receptiveness, dedication, sense of humour | responsibilities, duties, work, rights | cooperate, dissent, express opinions | associations, parties, churches, neighbourhoods |
leisure | imagination, tranquillity spontaneity | games, parties, peace of mind | day-dream, remember, relax, have fun | landscapes, intimate spaces, places to be alone |
creation | imagination, boldness, inventiveness, curiosity | abilities, skills, work, techniques | invent, build, design, work, compose, interpret | spaces for expression, workshops, audiences |
identity | sense of belonging, self- esteem, consistency | language, religions, work, customs, values, norms | get to know oneself, grow, commit oneself | places one belongs to, everyday settings |
freedom | autonomy, passion, self-esteem, open-mindedness | equal rights | dissent, choose, run risks, develop awareness | anywhere |
domingo, 20 de junho de 2010
Mindsight: The New Science of Transformation
A groundbreaking book on the healing power of "mindsight," the potent skill that is the basis for both emotional and social intelligence. Mindsight allows you to make positive changes in your brain–and in your life.
Is there a memory that torments you, or an irrational fear you can't shake?
Do you sometimes become unreasonably angry or upset and find it hard to calm down?
Do you ever wonder why you can't stop behaving the way you do, no matter how hard you try?
Are you and your child (or parent, partner, or boss) locked in a seemingly inevitable pattern of conflict?
What if you could escape traps like these and live a fuller, richer, happier life? This isn't mere speculation but the result of twenty-five years of careful hands-on clinical work by Daniel J. Siegel, M.D. A Harvard-trained physician, Dr. Siegel is one of the revolutionary global innovators in the integration of brain science into the practice of psychotherapy. Using case histories from his practice, he shows how, by following the proper steps, nearly everyone can learn how to focus their attention on the internal world of the mind in a way that will literally change the wiring and architecture of their brain.
read more >>
Is there a memory that torments you, or an irrational fear you can't shake?
Do you sometimes become unreasonably angry or upset and find it hard to calm down?
Do you ever wonder why you can't stop behaving the way you do, no matter how hard you try?
Are you and your child (or parent, partner, or boss) locked in a seemingly inevitable pattern of conflict?
What if you could escape traps like these and live a fuller, richer, happier life? This isn't mere speculation but the result of twenty-five years of careful hands-on clinical work by Daniel J. Siegel, M.D. A Harvard-trained physician, Dr. Siegel is one of the revolutionary global innovators in the integration of brain science into the practice of psychotherapy. Using case histories from his practice, he shows how, by following the proper steps, nearly everyone can learn how to focus their attention on the internal world of the mind in a way that will literally change the wiring and architecture of their brain.
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David Rock: Your Brain at Work
Meet Emily and Paul: The parents of two young children, Emily is the newly promoted VP of marketing at a large corporation while Paul works from home or from clients′ offices as an independent IT consultant. Their lives, like all of ours, are filled with a bewildering blizzard of emails, phone calls, yet more emails, meetings, projects, proposals, and plans. Just staying ahead of the storm has become a seemingly insurmountable task.
In this book, we travel inside Emily and Paul′s brains as they attempt to sort the vast quantities of information they′re presented with, figure out how to prioritize it, organize it and act on it. Fortunately for Emily and Paul, they′re in good hands: David Rock knows how the brain works-and more specifically, how it works in a work setting. Rock shows how it′s possible for Emily and Paul, and thus the reader, not only to survive in today′s overwhelming work environment but succeed in it-and still feel energized and accomplished at the end of the day.
YOUR BRAIN AT WORK explores issues such as:
- why our brains feel so taxed, and how to maximize our mental resources
- why it′s so hard to focus, and how to better manage distractions
- how to maximize your chance of finding insights that can solve seemingly insurmountable problems
- how to keep your cool in any situation, so that you can make the best decisions possible
- how to collaborate more effectively with others
- why providing feedback is so difficult, and how to make it easier
- how to be more effective at changing other people′s behavior
sexta-feira, 18 de junho de 2010
La UE debe tomar medidas de profundidad contra los mercados financieros para atajar la crisis
http://www.ecologistasenaccion.org/ |
Contrariamente a las afirmaciones del presidente del Gobierno español, José Luis Rodriguez Zapatero, que sostiene que el sistema financiero español no corre peligro, o de la canciller alemana Angela Merkel, que ha asegurado que "España va en la buena dirección", Ecologistas en Acción, afirma que los mayores impactos de la crisis financiera están todavía por venir, especialmente en el contexto de la crisis de la deuda pública en los países periféricos de la zona euro.
Los estados y las grandes empresas han gastado por encima de sus posibilidades y esta espiral de endeudamiento tiene como consecuencias, planes de ajuste estructural y paquetes de austeridad con graves recortes sociales, agresiones contra los derechos sociales y una reforma laboral a medida de las demandas de la patronal.
Para Ecologistas en Acción, es el sector financiero el que ha provocado la actual crisis económica de proporciones históricas. Pero fueron las políticas de la UE que las que han hecho posible un crecimiento exponencial del sector financiero, centrado en el beneficio especulativo a corto plazo, generando así, una ‘economía de casino’. En consecuencia, exigimos a los gobiernos que cambien sus políticas, a todas luces erróneas, porque hace que millones de personas estén pagando con la pérdida de su empleo, sumidos en la pobreza y la exclusión.
Ecologistas en Acción, exige a Zapatero retirar de forma retroactiva las ayudas millonarias a los bancos y al sistema financiero, así como a las empresas automovilísticas, así como destinar los recursos públicos para enfrentar las crisis sociales y medioambientales, con la urgencia política necesaria.
A la organización ecologista, le resulta escandalosa que las grandes empresas de servicios financieros se estén beneficiando durante décadas, de las desregulaciones y, en los momentos de la crisis, que ellas mismas han provocado, reciban dinero público para luego comprar la deuda pública producida, entre otras, por los mismos paquetes de rescate del sector financiero.
Además, Ecologistas en Acción denuncia que en los debates sobre la regulación de los fondos de alto riesgo (hedge funds y private equity funds) que tienen lugar actualmente en Bruselas, varias organizaciones de lobby, como la European Venture Capital Association -que representa los fondos de inversión más grandes y controvertidos- mueven los hilos en la Comisión, el Consejo y el Parlamento Europeo para impedir cualquier tipo de restricción a sus actividades criminales.
La banca de inversión Goldman Sachs -acusada de fraude, y uno de los mayores responsables de la burbuja financiera de 2008- es uno de los asesores favoritos de la Comisión Europea sobre la regulación de los mercados financieros. Por ello, Ecologistas en Acción, exige a la UE prohibir tajantemente el acceso de Goldman Sachs y otros grupos de lobby a las instituciones europeas.
En opinión de Ecologistas en Acción, ha llegado el momento de que los bancos y el sistema financiero paguen los costes del rescate y de los impactos económicos y sociales derivados.
Uno de los instrumentos más eficaz para ello sería un impuesto sobre las transacciones financieras. Este impuesto generaría los fondos necesarios para pagar la prestación por desempleo y la atención sanitaria, así como para luchar contra la pobreza mundial y el cambio climático.
Instamos a la UE que, en su próxima reunión del G-20 en la ciudad canadiense de Toronto (26-27 de junio de 2010), apruebe un impuesto sobre las transacciones financieras y se prohíban todos los paraísos fiscales, los fondos de alto riesgo y de capital riesgo, así como el comercio de productos de derivados financieros y los mercados de futuros de materias primas. Ecologistas en Acción demanda al gobierno Zapatero políticas públicas coherentes que pongan las finanzas y el dinero al servicio de la sociedad, sobre todo de los más vulnerables, y de la transformación del actual modelo de producción y consumo, con el fin de comenzar una transición energética y económica hacía un modelo socialmente justo y ambientalmente sostenible.
Más información: http://www.makefinancework.org/
quarta-feira, 16 de junho de 2010
A desgraçada profissão de economista
por James Galbraith [*]
Sr. Presidente, Srs. Membros do Subcomité, como antigo membro da assessoria do Congresso é um prazer submeter esta declaração à vossa consideração.
Escrevo-lhes vindo de uma profissão desgraçada. A teoria económica, como é amplamente ensinada desde a década de 1980, fracassou miseravelmente no entendimento das forças que estão por trás da crise financeira. Conceitos que incluem "expectativas racionais", "disciplina de mercado" e a "hipótese dos mercados eficientes" levaram economistas a argumentar que a especulação estabilizaria preços, que os vendedores actuariam para proteger as suas reputações, que se podia confiar no caveat emptor [1] e que portanto a fraude generalizada não podia ocorrer. Nem todos os economistas acreditaram nisto – mas a maior parte sim.
Consequentemente, o estudo da fraude financeira recebeu pouca atenção. Não existe praticamente nenhum instituto de investigação; a colaboração entre economistas e criminólogos é rara; nos principais departamentos há poucos especialistas e muito poucos estudantes. Os economistas minimizaram o papel da fraude e todas as crises que examinaram, incluindo a derrocada das Caixas Económicas (Savings & Loans), a transição russa, o colapso asiático e a bolha das dot.com. Eles continuam a minimizar até hoje. Numa conferência patrocinada pelo Levy Economics Instituto, em Nova York, a 17 de Abril, o mais perto que um antigo sub-secretário do Tesouro, Peter Fischer, chegou a esta questão foi utilizar a palavra "travessuras" (naughtiness"). Isto foi no dia em que a Securities and Exchange Comission (SEC) acusou a Goldman Sachs de fraude.
Há excepções. Um famoso artigo de 1993 intitulado "Saqueio: bancarrota para o lucro" ("Looting: Bankruptcy for Profit"), de George Akerlof e Paul Romer, baseava-se excepcionalmente na experiência de reguladores que entendiam de fraude. O criminólogo-economista William K. Black, da Universidade de Missouri-Kansas City é o nosso principal analista sistemático do relacionamento entre crime financeiro e crise financeira. Black destaca que a fraude contabilística é uma coisa segura quando você pode controlar a instituição em que entrou: "o melhor meio de roubar um banco é possuí-lo". A experiência da crise das Caixas Económicas foi de empresas capturadas com o propósito explícito de depená-las, de sangrá-las até secarem. Isto foi estabelecido em tribunal: havia mais de um milhar de condenações por crime na sequência daquela derrocada. Outras crónicas úteis da moderna fraude financeira incluem "Cova de ladrões" (Den of Thieves) , de James Stewart, sobre a era Boesky-Milken, e "Conspiração de loucos" (Conspiracy of Fools) , de Kurt Eichenwald, sobre o escândalo Enron. Mas subsiste um vasto fosso entre esta história e a análise formal.
A análise formal conta-nos que o controle de fraudes segue certos padrões. Elas crescem rapidamente, relatando alta lucratividade, certificada por firmas de contabilidade de topo. Elas pagam excessivamente bem. Ao mesmo tempo, elas reduzem padrões radicalmente, construindo novos negócios em mercados anteriormente considerados demasiado arriscados para negócios honestos. No sector financeiro, isto assume a forma de descontraídas – não, estripadas – subscrições, combinadas com a capacidade de passar o último tostão para o louco maior. Na Califórnia, na década de 1980, Charles Keating percebeu que um alvará de Caixa Económica era uma "licença para roubar". Nos anos 2000, a origem das hipotecas sub-prime foi em grande parte a mesma coisa. Dada uma licença para roubar, os ladrões começam a trabalhar. E porque o seu desempenho parece tão bom, eles rapidamente vêm a dominar os seus mercados; os maus jogadores expulsam os bons.
A complexidade do sector hipotecário-financeiro antes da crise destaca uma outra marca característica da fraude. No sistema desenvolvido, os documentos originais da hipoteca jazem enterrados – quando permanecem – nos registos dos originadores do empréstimo, muitos deles extintos desde então ou tomados por terceiros. Aqueles registos, se examinados, revelariam a extensão da documentação em falta, das práticas abusivas e da fraude. Até agora, temos apenas uma evidência muito limitada sobre isto, notavelmente um estudo de 2007 da Fitch Ratings sobre uma amostra muito pequena de RMBS [2] altamente taxadas, as quais descobrem "fraude, abuso ou documentação omissa em virtualmente todo ficheiro". Esforços feitos um ano atrás pelo deputado Doggett para persuadir o secretário Geithner a examinar e informar a fundo a extensão da fraude nos registos subjacentes às hipotecas foram totalmente torneados.
Quando hipotecas sub-primes foram empacotadas e titularizadas, as agências de classificação deixaram de examinar a qualidade do empréstimo subjacente. Ao invés disso substituíram [o exame] por modelos estatísticos, a fim de gerar classificações que fariam as RMBS resultantes aceitáveis para os investidores. Quando alguém assume que os preços sempre subirão, segue-se que um empréstimo titularizado pelos activos sempre pode ser refinanciado; portanto a condição real do tomador do empréstimo não importa. Aquela projecção é, naturalmente, apenas tão boa como a suposição subjacente, mas neste mercado concebido de forma perversa aqueles que pagam pelas classificações não têm razões para se importarem com a qualidade das suposições. Enquanto isso, agora os originadores de hipotecas têm uma fórmula para oferecer empréstimos aos piores tomadores que pudessem encontrar, seguros de que neste Lake Wobegon [3] invertido nenhuma criança seria considerada abaixo da média embora todas estivessem. A qualidade do crédito entrou em colapso porque o sistema foi concebido para ir para o colapso.
Um terceiro elemento na mixórdia tóxica foi um simulacro de "seguro", proporcionado pelo mercado em credit default swaps. Estes são instrumentos do juízo final num sentido preciso: eles geram fluxo de caixa para o emissor até que ocorra o evento de crédito. Se o evento for suficientemente grande, o emissor então falha, ponto em que o governo enfrenta chantagem: ele deve intervir ou o sistema entrará em colapso. Os CDS propagam as consequências de uma baixa nos preços das habitações por todo o sector financeiro, por todo o globo. Eles também proporcionam os meios para provocar curto-circuito no mercado de títulos apoiados por hipotecas residenciais, de modo que os maiores jogadores poderiam virar as costas e apostar contra os instrumentos que haviam previamente estado a vender, pouco antes de o castelo cartas entrar em crash.
Nos tempos actuais a teoria económica das finanças é cega a tudo isto. Ela necessariamente trata acções, títulos, opções, derivativos e assim por diante como títulos cujas propriedades podem ser aceites amplamente pelo seu valor facial e quantificadas em termos de retorno e de risco. Aquela quantificação permite o cálculo do preço, utilizando fórmulas padrão. Mas tudo na fórmula depende de os instrumentos serem o que são representados para ser. Pois se não o forem, então que fórmula poderia possivelmente aplicar-se?
Uma tendência mais antiga da teoria económica institucional entendia que um título é um contrato legal. Ele só podia ser tão bom quanto o sistema legal que estava atrás dele. Alguma fraude é inevitável, mas num sistema em funcionamento ela deve ser rara. Ela deve ser considerada – e correctamente – um problema menor. Se a fraude – ou mesmo a percepção da fraude – chega a dominar o sistema, então não há fundamento para um mercado de títulos. Eles tornam-se lixo. E mais profundamente, do mesmo modo as instituições responsáveis por criá-los, classificá-los e vendê-los. Incluindo, enquanto falhar em responder com a força apropriada, o próprio sistema legal.
Fraudes controladas sempre falham no fim. Mas o fracasso da firma não significa que a fraude tenha falhado: os perpetradores muitas vezes fogem ricos. Em algum momento, isto exige subverter, subornar ou vencer a lei. É aqui que o crime e os políticos se interceptam. No seu cerne, a crise financeira foi uma ruptura da regra da lei na América.
Perguntem-se a si próprios: será possível para originadores de hipotecas, agências de classificação, subscritores, seguradores e agências de supervisão NÃO terem sabido que o sistema financeiro de habitação tornara-se infestado de fraudes? Todo indicador estatístico de prática fraudulenta – crescimento e lucratividade – sugere o contrário. Até agora todo exame dos registos sugere o contrário. A própria linguagem em uso: "empréstimos mentirosos", "empréstimos ninja", "empréstimos neutrões" e "lixo tóxico" diz-lhe que as pessoas sabiam. Também ouvi a expressão "IBG,YBG", o significado desse código era: "Eu darei o fora, você dará o fora" ("I'll be gone, you'll be gone").
Se dúvidas subsistissem, a investigação dentro das comunicações internas das firmas e agências em causa pode esclarecê-las. Os emails são reveladores. O governo já possui pegadas documentais críticas – aquelas da AIG, Fannie Mae de Freddie Mac, o Departamento do Tesouro e a Reserva Federal. Esses documentos deveriam ser investigados, completamente, pela autoridade competente e também divulgados, quando apropriado, ao público. Por exemplo: será que intencionalmente a AIG emitiu CDSs contra instrumentos que a Goldman havia concebido em nome do sr. John Paulson para fracassar? Se assim for, por que? Ou outra vez: Será que a Fannie Mae e o Freddie Mac apreciaram a fraca qualidade das RMBSs que estavam a adquirir? Será que assim o fizeram sob a pressão do sr. Henry Paulson? Se assim for, será que o secretário Paulson sabia? E se o fez, por que ele actuou assim? Num documento recente, Thomas Ferguson e Robert Johnson argumentam que a "Opção Paulson" foi destinada a adiar uma crise inevitável para depois das eleições. Será que os registos internos confirmam esta visão?
Vamos supor que a investigação que estão prestes a começar confirme a existência de fraude generalizada, envolvendo milhões de hipotecas, milhares de avaliadores profissionais, subscritores, analistas e os executivos das companhias nas quais eles trabalhavam, bem como responsáveis públicos que a isso assistiam fechando os olhos. O que será a resposta apropriada?
Alguns parecem acreditar que a "confiança nos bancos" pode ser reconstruída por uma nova rodada de boas notícias económicas, pela ascensão dos preços das acções, pelas novas promessas de altos responsáveis – e pelo não olhar demasiado atentamente para a evidência subjacente de fraude, abuso, engano e burla. Ao prosseguirem vossas investigações, minarão, e acredito que possam destruir, tal ilusão.
Mas você tem de actuar. A alternativa verdadeira é uma fracasso a estende-se ao longo to tempo do sistema económico ao político. Da mesma forma como muitos poucos previram a crise financeira, pode ser que muito poucos estejam hoje a falar francamente acerca de onde um fracasso em tratar das consequências pode levar.
Nesta situação, deixem-me sugerir que o país enfrenta uma ameaça existencial. Ou o sistema legal deve fazê-lo funcionar. Ou o sistema de mercado não pode ser restaurado. Deve haver uma limpeza completa, transparente, efectiva e radical do sector financeiro e também daqueles responsáveis públicos que traíram a confiança pública. Aos financeiros deve-se fazê-los sentir, nos seus ossos, o poder da lei. E o público, o qual vive de acordo com a lei, deve ver muito claramente e sem ambiguidades que isto é o caso. Muito obrigado.
18/Maio/2010 [1] caveat emptor: regra nas leis dos contratos determinando que o vendedor não garante a qualidade de sua mercadoria sem um compromisso especificado
[2] RMBS: Residential mortgage-backed security
[3] Lake Wobegon : cidade fictícia no estado do Minnesota.
[*] Texto de declaração escrita apresentada pelo autor ao Comité Judiciário do Senado dos Estados Unidos.
O original encontra-se em http://rwer.wordpress.com/2010/05/18/i-write-to-you-from-a-disgraced-profession/
Este artigo encontra-se em http://resistir.info/ .
Sr. Presidente, Srs. Membros do Subcomité, como antigo membro da assessoria do Congresso é um prazer submeter esta declaração à vossa consideração.
Escrevo-lhes vindo de uma profissão desgraçada. A teoria económica, como é amplamente ensinada desde a década de 1980, fracassou miseravelmente no entendimento das forças que estão por trás da crise financeira. Conceitos que incluem "expectativas racionais", "disciplina de mercado" e a "hipótese dos mercados eficientes" levaram economistas a argumentar que a especulação estabilizaria preços, que os vendedores actuariam para proteger as suas reputações, que se podia confiar no caveat emptor [1] e que portanto a fraude generalizada não podia ocorrer. Nem todos os economistas acreditaram nisto – mas a maior parte sim.
Consequentemente, o estudo da fraude financeira recebeu pouca atenção. Não existe praticamente nenhum instituto de investigação; a colaboração entre economistas e criminólogos é rara; nos principais departamentos há poucos especialistas e muito poucos estudantes. Os economistas minimizaram o papel da fraude e todas as crises que examinaram, incluindo a derrocada das Caixas Económicas (Savings & Loans), a transição russa, o colapso asiático e a bolha das dot.com. Eles continuam a minimizar até hoje. Numa conferência patrocinada pelo Levy Economics Instituto, em Nova York, a 17 de Abril, o mais perto que um antigo sub-secretário do Tesouro, Peter Fischer, chegou a esta questão foi utilizar a palavra "travessuras" (naughtiness"). Isto foi no dia em que a Securities and Exchange Comission (SEC) acusou a Goldman Sachs de fraude.
Há excepções. Um famoso artigo de 1993 intitulado "Saqueio: bancarrota para o lucro" ("Looting: Bankruptcy for Profit"), de George Akerlof e Paul Romer, baseava-se excepcionalmente na experiência de reguladores que entendiam de fraude. O criminólogo-economista William K. Black, da Universidade de Missouri-Kansas City é o nosso principal analista sistemático do relacionamento entre crime financeiro e crise financeira. Black destaca que a fraude contabilística é uma coisa segura quando você pode controlar a instituição em que entrou: "o melhor meio de roubar um banco é possuí-lo". A experiência da crise das Caixas Económicas foi de empresas capturadas com o propósito explícito de depená-las, de sangrá-las até secarem. Isto foi estabelecido em tribunal: havia mais de um milhar de condenações por crime na sequência daquela derrocada. Outras crónicas úteis da moderna fraude financeira incluem "Cova de ladrões" (Den of Thieves) , de James Stewart, sobre a era Boesky-Milken, e "Conspiração de loucos" (Conspiracy of Fools) , de Kurt Eichenwald, sobre o escândalo Enron. Mas subsiste um vasto fosso entre esta história e a análise formal.
A análise formal conta-nos que o controle de fraudes segue certos padrões. Elas crescem rapidamente, relatando alta lucratividade, certificada por firmas de contabilidade de topo. Elas pagam excessivamente bem. Ao mesmo tempo, elas reduzem padrões radicalmente, construindo novos negócios em mercados anteriormente considerados demasiado arriscados para negócios honestos. No sector financeiro, isto assume a forma de descontraídas – não, estripadas – subscrições, combinadas com a capacidade de passar o último tostão para o louco maior. Na Califórnia, na década de 1980, Charles Keating percebeu que um alvará de Caixa Económica era uma "licença para roubar". Nos anos 2000, a origem das hipotecas sub-prime foi em grande parte a mesma coisa. Dada uma licença para roubar, os ladrões começam a trabalhar. E porque o seu desempenho parece tão bom, eles rapidamente vêm a dominar os seus mercados; os maus jogadores expulsam os bons.
A complexidade do sector hipotecário-financeiro antes da crise destaca uma outra marca característica da fraude. No sistema desenvolvido, os documentos originais da hipoteca jazem enterrados – quando permanecem – nos registos dos originadores do empréstimo, muitos deles extintos desde então ou tomados por terceiros. Aqueles registos, se examinados, revelariam a extensão da documentação em falta, das práticas abusivas e da fraude. Até agora, temos apenas uma evidência muito limitada sobre isto, notavelmente um estudo de 2007 da Fitch Ratings sobre uma amostra muito pequena de RMBS [2] altamente taxadas, as quais descobrem "fraude, abuso ou documentação omissa em virtualmente todo ficheiro". Esforços feitos um ano atrás pelo deputado Doggett para persuadir o secretário Geithner a examinar e informar a fundo a extensão da fraude nos registos subjacentes às hipotecas foram totalmente torneados.
Quando hipotecas sub-primes foram empacotadas e titularizadas, as agências de classificação deixaram de examinar a qualidade do empréstimo subjacente. Ao invés disso substituíram [o exame] por modelos estatísticos, a fim de gerar classificações que fariam as RMBS resultantes aceitáveis para os investidores. Quando alguém assume que os preços sempre subirão, segue-se que um empréstimo titularizado pelos activos sempre pode ser refinanciado; portanto a condição real do tomador do empréstimo não importa. Aquela projecção é, naturalmente, apenas tão boa como a suposição subjacente, mas neste mercado concebido de forma perversa aqueles que pagam pelas classificações não têm razões para se importarem com a qualidade das suposições. Enquanto isso, agora os originadores de hipotecas têm uma fórmula para oferecer empréstimos aos piores tomadores que pudessem encontrar, seguros de que neste Lake Wobegon [3] invertido nenhuma criança seria considerada abaixo da média embora todas estivessem. A qualidade do crédito entrou em colapso porque o sistema foi concebido para ir para o colapso.
Um terceiro elemento na mixórdia tóxica foi um simulacro de "seguro", proporcionado pelo mercado em credit default swaps. Estes são instrumentos do juízo final num sentido preciso: eles geram fluxo de caixa para o emissor até que ocorra o evento de crédito. Se o evento for suficientemente grande, o emissor então falha, ponto em que o governo enfrenta chantagem: ele deve intervir ou o sistema entrará em colapso. Os CDS propagam as consequências de uma baixa nos preços das habitações por todo o sector financeiro, por todo o globo. Eles também proporcionam os meios para provocar curto-circuito no mercado de títulos apoiados por hipotecas residenciais, de modo que os maiores jogadores poderiam virar as costas e apostar contra os instrumentos que haviam previamente estado a vender, pouco antes de o castelo cartas entrar em crash.
Nos tempos actuais a teoria económica das finanças é cega a tudo isto. Ela necessariamente trata acções, títulos, opções, derivativos e assim por diante como títulos cujas propriedades podem ser aceites amplamente pelo seu valor facial e quantificadas em termos de retorno e de risco. Aquela quantificação permite o cálculo do preço, utilizando fórmulas padrão. Mas tudo na fórmula depende de os instrumentos serem o que são representados para ser. Pois se não o forem, então que fórmula poderia possivelmente aplicar-se?
Uma tendência mais antiga da teoria económica institucional entendia que um título é um contrato legal. Ele só podia ser tão bom quanto o sistema legal que estava atrás dele. Alguma fraude é inevitável, mas num sistema em funcionamento ela deve ser rara. Ela deve ser considerada – e correctamente – um problema menor. Se a fraude – ou mesmo a percepção da fraude – chega a dominar o sistema, então não há fundamento para um mercado de títulos. Eles tornam-se lixo. E mais profundamente, do mesmo modo as instituições responsáveis por criá-los, classificá-los e vendê-los. Incluindo, enquanto falhar em responder com a força apropriada, o próprio sistema legal.
Fraudes controladas sempre falham no fim. Mas o fracasso da firma não significa que a fraude tenha falhado: os perpetradores muitas vezes fogem ricos. Em algum momento, isto exige subverter, subornar ou vencer a lei. É aqui que o crime e os políticos se interceptam. No seu cerne, a crise financeira foi uma ruptura da regra da lei na América.
Perguntem-se a si próprios: será possível para originadores de hipotecas, agências de classificação, subscritores, seguradores e agências de supervisão NÃO terem sabido que o sistema financeiro de habitação tornara-se infestado de fraudes? Todo indicador estatístico de prática fraudulenta – crescimento e lucratividade – sugere o contrário. Até agora todo exame dos registos sugere o contrário. A própria linguagem em uso: "empréstimos mentirosos", "empréstimos ninja", "empréstimos neutrões" e "lixo tóxico" diz-lhe que as pessoas sabiam. Também ouvi a expressão "IBG,YBG", o significado desse código era: "Eu darei o fora, você dará o fora" ("I'll be gone, you'll be gone").
Se dúvidas subsistissem, a investigação dentro das comunicações internas das firmas e agências em causa pode esclarecê-las. Os emails são reveladores. O governo já possui pegadas documentais críticas – aquelas da AIG, Fannie Mae de Freddie Mac, o Departamento do Tesouro e a Reserva Federal. Esses documentos deveriam ser investigados, completamente, pela autoridade competente e também divulgados, quando apropriado, ao público. Por exemplo: será que intencionalmente a AIG emitiu CDSs contra instrumentos que a Goldman havia concebido em nome do sr. John Paulson para fracassar? Se assim for, por que? Ou outra vez: Será que a Fannie Mae e o Freddie Mac apreciaram a fraca qualidade das RMBSs que estavam a adquirir? Será que assim o fizeram sob a pressão do sr. Henry Paulson? Se assim for, será que o secretário Paulson sabia? E se o fez, por que ele actuou assim? Num documento recente, Thomas Ferguson e Robert Johnson argumentam que a "Opção Paulson" foi destinada a adiar uma crise inevitável para depois das eleições. Será que os registos internos confirmam esta visão?
Vamos supor que a investigação que estão prestes a começar confirme a existência de fraude generalizada, envolvendo milhões de hipotecas, milhares de avaliadores profissionais, subscritores, analistas e os executivos das companhias nas quais eles trabalhavam, bem como responsáveis públicos que a isso assistiam fechando os olhos. O que será a resposta apropriada?
Alguns parecem acreditar que a "confiança nos bancos" pode ser reconstruída por uma nova rodada de boas notícias económicas, pela ascensão dos preços das acções, pelas novas promessas de altos responsáveis – e pelo não olhar demasiado atentamente para a evidência subjacente de fraude, abuso, engano e burla. Ao prosseguirem vossas investigações, minarão, e acredito que possam destruir, tal ilusão.
Mas você tem de actuar. A alternativa verdadeira é uma fracasso a estende-se ao longo to tempo do sistema económico ao político. Da mesma forma como muitos poucos previram a crise financeira, pode ser que muito poucos estejam hoje a falar francamente acerca de onde um fracasso em tratar das consequências pode levar.
Nesta situação, deixem-me sugerir que o país enfrenta uma ameaça existencial. Ou o sistema legal deve fazê-lo funcionar. Ou o sistema de mercado não pode ser restaurado. Deve haver uma limpeza completa, transparente, efectiva e radical do sector financeiro e também daqueles responsáveis públicos que traíram a confiança pública. Aos financeiros deve-se fazê-los sentir, nos seus ossos, o poder da lei. E o público, o qual vive de acordo com a lei, deve ver muito claramente e sem ambiguidades que isto é o caso. Muito obrigado.
18/Maio/2010 [1] caveat emptor: regra nas leis dos contratos determinando que o vendedor não garante a qualidade de sua mercadoria sem um compromisso especificado
[2] RMBS: Residential mortgage-backed security
[3] Lake Wobegon : cidade fictícia no estado do Minnesota.
[*] Texto de declaração escrita apresentada pelo autor ao Comité Judiciário do Senado dos Estados Unidos.
O original encontra-se em http://rwer.wordpress.com/2010/05/18/i-write-to-you-from-a-disgraced-profession/
Este artigo encontra-se em http://resistir.info/ .
O governo dos bancos - Le Monde Diplomatique - Edição Portuguesa
por Serge Halimi
A insolência dos especuladores suscita uma viva oposição popular e força os governos a distanciarem‐se, pelo menos um pouco, do poder financeiro. A 20 de Maio, o presidente Barack Obama designou como «hordas de lobistas» os banqueiros que se opunham ao projecto de regulação de Wall Street. Será que quem assina os cheques vai continuar a escrever as leis?
A 10 de Maio de 2010, os detentores de títulos do banco Société Générale, tranquilizados por uma nova injecção de 750 mil milhões de euros na fornalha da especulação, registaram ganhos de 23,89%. No mesmo dia, o presidente francês Nicolas Sarkozy anunciou que, por necessidades de rigor orçamental, iria ser cancelada a ajuda excepcional de 150 euros às famílias em dificuldades. Crise financeira após crise financeira, vai crescendo a convicção de que o poder político alinha a sua conduta pelas vontades dos accionistas. Periodicamente, porque a democracia assim exige, os eleitos convocam a população a privilegiar partidos que os «mercados» pré‐seleccionaram em função da sua inocuidade.
A suspeita de prevaricação mina, a pouco e pouco, o crédito da invocação do bem público. Quando Barack Obama repreende o banco Goldan Sachs, a fim de melhor justificar medidas de regulação financeira, os republicanos imediatamente difundem um spot [1] que recapitula a lista das doações que o presidente e os seus amigos políticos receberam da «Banca» nas eleições de 2008: «Democratas: 4,5 milhões de dólares. Republicanos: 1,5 milhões de dólares. Os políticos atacam a indústria financeira, mas aceitam os milhões pagos por Wall Street». Quando os conservadores britânicos, invocando a preocupação de proteger o orçamento das famílias pobres, se opõem à instauração de um preço mínimo para o álcool, os trabalhistas respondem que eles estão, isso sim, a querer agradar aos proprietários dos supermercados, que se opõem a tal medida desde que fizeram do preço do álcool um produto chamativo para adolescentes encantados com o facto de a cerveja poder custar menos do que a água. Por fim, quando Sarkozy elimina a publicidade nos canais públicos, toda a gente fareja o lucro que as televisões privadas dirigidas pelos seus amigos (Vincent Bolloré, Martin Bouygues, etc.) vão retirar de uma situação que os liberta de qualquer concorrência na partilha dos produtos dos anunciantes.
Este género de suspeita tem uma longa história. Mas muitas realidades que deveriam escandalizar, mas às quais as pessoas se resignam, acabam por ser minoradas por um «sempre foi assim». Em 1887, o genro do presidente francês Jules Grévy tirava seguramente partido da parentela do Eliseu para o negócio das condecorações; no início do século passado, a Standard Oil ditava as suas vontades a muitos governadores dos Estados Unidos. Por fim, no âmbito da ditadura do sistema financeiro, desde 1924 que se fala do «plebiscito diário dos detentores de títulos» − os credores da dívida pública de então −, também chamados «muro de dinheiro». Com o passar do tempo, no entanto, várias leis tinham regulado o papel do capital na vida política, mesmo nos Estados Unidos: durante a «era progressista» (1880‐1920) ou depois no fim do escândalo de Watergate (1974), mas sempre no seguimento de mobilizações políticas. Quanto ao «muro de dinheiro», em França o sistema financeiro foi colocado sob tutela a seguir à Libertação. Em suma, «sempre tinha sido assim», mas também podia mudar.
E depois volta a mudar... mas no outro sentido. A partir de 30 de Janeiro de 1976, o Supremo Tribunal dos Estados Unidos invalidou várias disposições fundamentais que limitavam o papel do dinheiro na política e que haviam sido votadas pelo Congresso (sentença Buckley contra Valeo). O motivo invocado pelos juízes foi o seguinte: «A liberdade de expressão não pode depender da capacidade financeira que um indivíduo tenha para se envolver no debate público». Dito de outro modo, regular os gastos é asfixiar a expressão... Em Janeiro de 2010, esta sentença foi alargada ao ponto de autorizar as empresas a gastar o que elas quisessem para promover (ou combater) um candidato. Noutras paragens, há vinte anos que a derrapagem venal voltou a ser sistemática entre os antigos apparatchiks soviéticos metamorfoseados em oligarcas industriais, entre os patrões chineses que ocupam um lugar destacado no Partido Comunista, entre os chefes do executivo, ministros e deputados europeus que preparam, à americana, a sua reconversão no «sector privado», ou entre um clero iraniano e entre militares paquistaneses seduzidos pelos negócios [2]. Esta derrapagem veio inflectir a vida política do planeta.
Na Primavera de 1996, no fim de um primeiro mandato muito medíocre, o presidente Bill Clinton estava a preparar a campanha para ser reeleito. Precisava de dinheiro. Para o arranjar, teve a ideia de propor aos mais generosos doadores do seu partido uma noite na Casa Branca, por exemplo no «quarto de Lincoln». Uma vez que ver‐se associado ao sono do «grande emancipador» não estava ao alcance das bolsas mais pequenas, nem era necessariamente a fantasia das maiores, foram leiloadas outras guloseimas. Uma delas foi «tomar um café» na Casa Branca com o presidente dos Estados Unidos. Os potenciais investidores do Partido Democrata encontraram‐se, portanto, às fornadas com membros do executivo encarregados de regular a sua actividade. Lanny Davis, porta‐voz do presidente Clinton, explicou ingenuamente que se tratava de «permitir que os membros das agências de regulação conhecessem melhor as questões da respectiva indústria» [3]. Um destes «cafés de trabalho» pode ter custado alguns biliões de dólares à economia mundial, favorecido o disparo da dívida dos Estados e provocado a perda de dezenas de milhões de empregos.
A 13 de Maio de 1996, portanto, alguns dos principais banqueiros dos Estados Unidos foram recebidos durante noventa minutos na Casa Branca pelos principais membros da administração. Ao lado do presidente Clinton, o ministro das Finanças, Robert Rubin, o seu adjunto encarregado das questões monetárias, John Hawke, e o responsável pela regulação dos bancos, Eugene Ludwig. Por um acaso certamente providencial, o tesoureiro do Partido Democrata, Marvin Rosen, também participou na reunião. Segundo o porta‐voz de Ludwig, «os banqueiros falaram sobre a futura legislação, incluindo ideias que permitirão acabar com a barreira que separa os bancos de outras instituições financeiras».
O New Deal, ensinado pela bancarrota financeira de 1929, tinha proibido os bancos de depósitos de arriscarem de forma imprevidente o dinheiro dos seus clientes, o que a seguir obrigava o Estado a salvar estas instituições por temer que a sua eventual falência provocasse a ruína dos seus numerosos depositantes. Esta disposição (Lei Glass‐Steagall), assinada pelo presidente Franklin Roosevelt em 1933, e ainda em vigor em 1996, desagradava imenso aos banqueiros, desejosos de lucrar também com os milagres da «nova economia». O «café de trabalho» visava recordar esse desagrado ao chefe do executivo americano, no momento em que ele estava a tentar que os bancos lhe financiassem a reeleição.
Algumas semanas depois do encontro, vários despachos anunciaram que o Ministério das Finanças ia enviar ao Congresso uma panóplia legislativa «pondo em causa as regras bancárias estabelecidas seis décadas antes, o que permitiria que os bancos se lançassem em força nos seguros e na banca de negócios e de mercado». Toda a gente sabe o que aconteceu a seguir. A abolição da Lei Glass‐Steagall foi assinada em 1999 por um presidente Clinton reeleito três anos antes, em parte graças ao tesouro acumulado na guerra eleitoral [4]. A medida atiçou a orgia especulativa da década de 2000 (sofisticação cada vez maior dos produtos financeiros, do tipo dos créditos imobiliários subprime, etc.) e precipitou o colapso económico de Setembro de 2008.
Na verdade, o «café de trabalho» de 1996 (ocorreram 103 do mesmo género no mesmo período e no mesmo local) apenas veio confirmar o peso que já vinham tendo os interesses do sector financeiro. Porque foi um Congresso de maioria republicana que enterrou a Lei Glass‐Steagall, em conformidade com a sua ideologia liberal e com os desejos dos seus «mecenas» − os parlamentares republicanos eram também beneficiados com dólares pelos bancos. Quanto à administração Clinton, com ou sem «café de trabalho», não terá resistido durante muito tempo às preferências de Wall Street, até porque o seu ministro das Finanças, Robert Rubin, tinha sido dirigente do Goldman Sachs. Tal como, aliás, Henry Paulson, que chefiava o Tesouro americano na altura do colapso de Setembro de 2008. Depois de ter deixado trespassar o Bear Stearns e o Merryl Lynch, dois concorrentes do Goldman Sachs, Paulson salvou o American International Group (AIG), um segurador cuja falência teria atingido o maior credor da instituição, que era o Goldman Sachs.
Porque é que uma população que não é maioritariamente composta por ricos aceita que os seus eleitos satisfaçam prioritariamente as exigências dos industriais, dos advogados de negócios ou dos banqueiros, a tal ponto que a política acaba por consolidar as relações de força económicas em vez de lhes opor a legitimidade democrática? Porque é que estes ricos, quando são eles próprios eleitos, se sentem autorizados a exibir a sua fortuna? E a clamar que o interesse geral impõe a satisfação dos interesses particulares das classes privilegiadas, as únicas dotadas do poder de fazer (investimentos) ou de impedir (deslocalizações), e que têm por isso de ser constantemente seduzidas («tranquilizar os mercados») ou conservadas (lógica do «escudo fiscal»)?
Estas questões fazem pensar no caso de Itália (ler o artigo de Francesca Lancini na edição de Junho). Neste país, um dos homens mais ricos do planeta não se juntou a um partido na esperança de o influenciar, mas criou o seu próprio partido, a Forza Italia, para defender os interesses dos seus negócios. A 23 de Novembro de 2009, o jornal La Repubblica publicou aliás a lista das dezoito leis que favoreceram o império comercial de Silvio Berlusconi, desde 1994, ou que lhe permitiram escapar a processos judiciários. Por seu lado, o ministro da Justiça da Costa Rica, Francisco Dall’Anase, alerta já para uma etapa ulterior desta evolução, a que passará por certos países colocarem o Estado ao serviço, já não apenas dos bancos, mas de grupos criminosos: «Os cartéis da droga vão apoderar‐se dos partidos políticos, financiar campanhas eleitorais e, a seguir, controlar o executivo» [5].
Na prática, que impacto tem a (nova) revelação do La Repubblica no destino eleitoral da direita italiana? A julgar pelo êxito eleitoral que este registou nas eleições regionais de Março passado, nenhum. Tudo se passa como se a relaxação comum da moral pública tivesse «intoxicado» populações doravante resignadas à corrupção da vida política. Porque é que as populações haviam de se indignar quando os eleitos zelam permanentemente pela satisfação dos novos oligarcas − ou por se lhes juntarem no topo da pirâmide dos rendimentos? «Os pobres não fazem doações políticas», observava com muita razão o antigo candidato republicano à presidência, John McCain. Desde que deixou de ser senador, este tornou‐se lobista da indústria financeira.
Pessoas comuns, fundos de pensões e sistema financeiro
No mês seguinte a ter abandonado a Casa Branca, Bill Clinton ganhou tanto dinheiro como havia ganho durante os anteriores cinquenta e três anos de vida. O Goldman Sachs pagou‐lhe 650 000 dólares por quatro discursos. Um outro, proferido em França, rendeu‐lhe 250 000 dólares; desta vez, foi o Citigroup que pagou. No último ano do mandato de Clinton, o casal havia declarado 357 000 dólares de rendimentos; entre 2001 e 2007 totalizou 109 milhões de dólares. Doravante, a celebridade e os contactos adquiridos durante uma carreira política rendem sobretudo depois de essa carreira ter terminado. Os lugares de administrador no privado ou de consultor de bancos substituem com vantagem um mandato popular que acaba de chegar ao fim. Ora, como governar é prever...
Mas a passagem do público para o privado não se explica apenas pela exigência de passar a ser membro vitalício da oligarquia. A empresa privada, as instituições financeiras internacionais e as organizações não governamentais ligadas às multinacionais tornaram‐se, por vezes mais do que o Estado, lugares de poder e de hegemonia intelectual. Em França, o prestígio do sector financeiro e o desejo de construir um futuro dourado desviaram muitos antigos alunos da Escola Nacional de Administração (ENA), da Escola Normal Superior ou do Politécnico da sua vocação de servidores do bem público. Alain Juppé, antigo membro das duas escolas e antigo primeiro‐ministro confidenciou ter sentido uma tentação semelhante: «Ficámos todos fascinados, incluindo, perdão, a comunicação social. Os “golden boys”, aquilo era extraordinário! Estes jovens que chegavam a Londres e que estavam ali à frente das máquinas a transferir milhares de milhões de dólares em apenas alguns instantes, que ganhavam centenas de milhões de euros todos os meses, toda a gente estava fascinada! (...) Não seria completamente honesto se negasse que até eu, de vez em quando, dizia a mim mesmo: Ora, se eu tivesse feito aquilo, talvez hoje estivesse numa situação diferente» [6].
Em contrapartida, Yves Galland, antigo ministro francês do Comércio que se tornou presidente da Boeing France, uma empresa concorrente da Airbus, nem balançou. O mesmo pode ser dito de Clara Gaymard, mulher de Hervé Gaymard, antigo ministro da Economia, Finanças e Indústria, que depois de ter sido funcionária pública em Bercy, e a seguir embaixadora itinerante delegada para os investimentos internacionais, se tornou presidente da General Electric France. Também Christine Albanel, que durante três anos ocupou o Ministério da Cultura e da Comunicação, está de consciência tranquila. Desde Abril de 2010, continua a dirigir a comunicação... mas agora da France Télécom.
Metade dos antigos senadores americanos tornam‐se lobistas, muitas vezes ao serviço das empresas que regulamentaram. Foi o que aconteceu também com 283 ex‐membros da administração Clinton e 310 antigos elementos da administração Bush. Nos Estados Unidos, o volume de negócios anual dos grupos de pressão deve aproximar‐se dos 8 mil milhões de dólares por ano. É uma soma enorme, mas com um rendimento excepcional! Em 2003, por exemplo, as taxas de tributação dos lucros realizados no estrangeiro pelo Citigroup, o JP Morgan Chase, o Morgan Stanley e o Merrill Lynch caiu de 35% para 5,25%. Factura da acção dos lóbis: 8,5 milhões de dólares. Vantagem fiscal: 2 mil milhões de dólares. Nome da disposição em questão: «Lei de criação de empregos americanos» [7]... «Nas sociedades modernas», resume Alain Minc, antigo aluno da ENA, conselheiro (a título gracioso) de Nicolas Sarkozy e (assalariado) de vários grandes patrões franceses, «o interesse geral pode ser servido noutros lugares que não no Estado, pode ser servido nas empresas» [8]. O interesse geral − está tudo dito.
Esta atracção pelas «empresas» (e respectivas remunerações) não deixou de fazer estragos à esquerda. «Uma alta burguesia renovou‐se», explicava em 2006 François Hollande, então primeiro secretário do partido Socialista francês, «na altura em que a esquerda estava a assumir responsabilidades, em 1981. (...) Foi o aparelho de Estado que forneceu ao capitalismo os seus novos dirigentes. (...) Vindos de uma cultura de serviço público, acederam ao estatuto de novos‐ricos, falando como donos e senhores aos políticos que os haviam nomeado» [9]. E que a seguir foram tentados a segui‐los.
O mal causado não lhes pareceu tão grande assim porque, através dos fundos de pensões e dos investimentos, uma parte crescente da população associou o seu futuro, por vezes sem o querer, ao futuro do sector financeiro. Doravante pode, portanto, defender‐se os bancos e a Bolsa fingindo preocupação com a viúva arruinada, com o empregado que comprou acções para completar o salário ou garantir a aposentação. Em 2004, o antigo presidente George W. Bush encostou a campanha da sua reeleição a esta «classe de investidores». O Wall Street Journal explicava: «Quanto mais os eleitores são accionistas, mais apoiam as políticas económicas liberais associadas aos republicanos. (...) 58% dos americanos têm um investimento directo ou indirecto nos mercados financeiros, contra 44% há seis anos. Ora, a todos os níveis de rendimentos, os investidores directos são mais susceptíveis de se declararem republicanos do que os não‐investidores» [10]. Percebe‐se que Bush tenha sonhado privatizar as aposentações.
«Subjugados ao sector financeiro desde há duas décadas, os governos só se virarão por si próprios contra ele se este sector o agredir directamente de tal forma que lhes pareça intolerável», anunciava em Maio o economista Frédéric Lordon [11]. O alcance das medidas que a Alemanha, a França, os Estados Unidos e o G20 venham a tomar nas próximas semanas contra a especulação irá dizer‐nos se a humilhação quotidiana que «os mercados» infligem aos Estados e a fúria popular que o cinismo dos bancos suscita terão despertado nos governos, cansados de serem tomados por criados, a pouca dignidade que lhes resta.
sexta-feira 4 de Junho de 2010
Notas
[1] Vídeo disponível em www.monde‐diplomatique.fr/19172.
[2] Ler «O dinheiro», «A resistível ascensão dos pasdarãs» e «Os militares apoderam‐se das riquezas do Paquistão», Le Monde diplomatique − edição portuguesa, respectivamente em Janeiro de 2009, Fevereiro de 2010 e Janeiro de 2008.
[3] Esta citação, bem como as seguintes, são retiradas de «Guess Who’s Coming for Coffee?», The Washington Post, National Weekly Edition, 3 de Fevereiro de 1997.
[4] Ler Thomas Ferguson, «Le Trésor de guerre du président Clinton», Le Monde diplomatique, Agosto de 1996.
[5] Citado pela London Review of Books, Londres, 25 de Fevereiro de 2010.
[6] «Parlons Net», France Info, 27 de Março de 2009.
[7] Dan Eggen, «Lobbying Pays», The Washington Post, 12 de Abril de 2009.
[8] France Inter, 14 de Abril de 2010.
[9] François Hollande, Devoirs de vérité, Stock, Paris, 2006, pp. 159‐161.
[10] Claudia Deane e Dan Balz, «“Investor Class” Gains Political Clout», The Wall Street Journal Europe, 28 de Outubro de 2003.
[11] La pompe à phynance, http://blog.mondediplo.net, 7 de Maio de 2010.
Fonte: http://pt.mondediplo.com/
A insolência dos especuladores suscita uma viva oposição popular e força os governos a distanciarem‐se, pelo menos um pouco, do poder financeiro. A 20 de Maio, o presidente Barack Obama designou como «hordas de lobistas» os banqueiros que se opunham ao projecto de regulação de Wall Street. Será que quem assina os cheques vai continuar a escrever as leis?
A 10 de Maio de 2010, os detentores de títulos do banco Société Générale, tranquilizados por uma nova injecção de 750 mil milhões de euros na fornalha da especulação, registaram ganhos de 23,89%. No mesmo dia, o presidente francês Nicolas Sarkozy anunciou que, por necessidades de rigor orçamental, iria ser cancelada a ajuda excepcional de 150 euros às famílias em dificuldades. Crise financeira após crise financeira, vai crescendo a convicção de que o poder político alinha a sua conduta pelas vontades dos accionistas. Periodicamente, porque a democracia assim exige, os eleitos convocam a população a privilegiar partidos que os «mercados» pré‐seleccionaram em função da sua inocuidade.
A suspeita de prevaricação mina, a pouco e pouco, o crédito da invocação do bem público. Quando Barack Obama repreende o banco Goldan Sachs, a fim de melhor justificar medidas de regulação financeira, os republicanos imediatamente difundem um spot [1] que recapitula a lista das doações que o presidente e os seus amigos políticos receberam da «Banca» nas eleições de 2008: «Democratas: 4,5 milhões de dólares. Republicanos: 1,5 milhões de dólares. Os políticos atacam a indústria financeira, mas aceitam os milhões pagos por Wall Street». Quando os conservadores britânicos, invocando a preocupação de proteger o orçamento das famílias pobres, se opõem à instauração de um preço mínimo para o álcool, os trabalhistas respondem que eles estão, isso sim, a querer agradar aos proprietários dos supermercados, que se opõem a tal medida desde que fizeram do preço do álcool um produto chamativo para adolescentes encantados com o facto de a cerveja poder custar menos do que a água. Por fim, quando Sarkozy elimina a publicidade nos canais públicos, toda a gente fareja o lucro que as televisões privadas dirigidas pelos seus amigos (Vincent Bolloré, Martin Bouygues, etc.) vão retirar de uma situação que os liberta de qualquer concorrência na partilha dos produtos dos anunciantes.
Este género de suspeita tem uma longa história. Mas muitas realidades que deveriam escandalizar, mas às quais as pessoas se resignam, acabam por ser minoradas por um «sempre foi assim». Em 1887, o genro do presidente francês Jules Grévy tirava seguramente partido da parentela do Eliseu para o negócio das condecorações; no início do século passado, a Standard Oil ditava as suas vontades a muitos governadores dos Estados Unidos. Por fim, no âmbito da ditadura do sistema financeiro, desde 1924 que se fala do «plebiscito diário dos detentores de títulos» − os credores da dívida pública de então −, também chamados «muro de dinheiro». Com o passar do tempo, no entanto, várias leis tinham regulado o papel do capital na vida política, mesmo nos Estados Unidos: durante a «era progressista» (1880‐1920) ou depois no fim do escândalo de Watergate (1974), mas sempre no seguimento de mobilizações políticas. Quanto ao «muro de dinheiro», em França o sistema financeiro foi colocado sob tutela a seguir à Libertação. Em suma, «sempre tinha sido assim», mas também podia mudar.
E depois volta a mudar... mas no outro sentido. A partir de 30 de Janeiro de 1976, o Supremo Tribunal dos Estados Unidos invalidou várias disposições fundamentais que limitavam o papel do dinheiro na política e que haviam sido votadas pelo Congresso (sentença Buckley contra Valeo). O motivo invocado pelos juízes foi o seguinte: «A liberdade de expressão não pode depender da capacidade financeira que um indivíduo tenha para se envolver no debate público». Dito de outro modo, regular os gastos é asfixiar a expressão... Em Janeiro de 2010, esta sentença foi alargada ao ponto de autorizar as empresas a gastar o que elas quisessem para promover (ou combater) um candidato. Noutras paragens, há vinte anos que a derrapagem venal voltou a ser sistemática entre os antigos apparatchiks soviéticos metamorfoseados em oligarcas industriais, entre os patrões chineses que ocupam um lugar destacado no Partido Comunista, entre os chefes do executivo, ministros e deputados europeus que preparam, à americana, a sua reconversão no «sector privado», ou entre um clero iraniano e entre militares paquistaneses seduzidos pelos negócios [2]. Esta derrapagem veio inflectir a vida política do planeta.
Na Primavera de 1996, no fim de um primeiro mandato muito medíocre, o presidente Bill Clinton estava a preparar a campanha para ser reeleito. Precisava de dinheiro. Para o arranjar, teve a ideia de propor aos mais generosos doadores do seu partido uma noite na Casa Branca, por exemplo no «quarto de Lincoln». Uma vez que ver‐se associado ao sono do «grande emancipador» não estava ao alcance das bolsas mais pequenas, nem era necessariamente a fantasia das maiores, foram leiloadas outras guloseimas. Uma delas foi «tomar um café» na Casa Branca com o presidente dos Estados Unidos. Os potenciais investidores do Partido Democrata encontraram‐se, portanto, às fornadas com membros do executivo encarregados de regular a sua actividade. Lanny Davis, porta‐voz do presidente Clinton, explicou ingenuamente que se tratava de «permitir que os membros das agências de regulação conhecessem melhor as questões da respectiva indústria» [3]. Um destes «cafés de trabalho» pode ter custado alguns biliões de dólares à economia mundial, favorecido o disparo da dívida dos Estados e provocado a perda de dezenas de milhões de empregos.
A 13 de Maio de 1996, portanto, alguns dos principais banqueiros dos Estados Unidos foram recebidos durante noventa minutos na Casa Branca pelos principais membros da administração. Ao lado do presidente Clinton, o ministro das Finanças, Robert Rubin, o seu adjunto encarregado das questões monetárias, John Hawke, e o responsável pela regulação dos bancos, Eugene Ludwig. Por um acaso certamente providencial, o tesoureiro do Partido Democrata, Marvin Rosen, também participou na reunião. Segundo o porta‐voz de Ludwig, «os banqueiros falaram sobre a futura legislação, incluindo ideias que permitirão acabar com a barreira que separa os bancos de outras instituições financeiras».
O New Deal, ensinado pela bancarrota financeira de 1929, tinha proibido os bancos de depósitos de arriscarem de forma imprevidente o dinheiro dos seus clientes, o que a seguir obrigava o Estado a salvar estas instituições por temer que a sua eventual falência provocasse a ruína dos seus numerosos depositantes. Esta disposição (Lei Glass‐Steagall), assinada pelo presidente Franklin Roosevelt em 1933, e ainda em vigor em 1996, desagradava imenso aos banqueiros, desejosos de lucrar também com os milagres da «nova economia». O «café de trabalho» visava recordar esse desagrado ao chefe do executivo americano, no momento em que ele estava a tentar que os bancos lhe financiassem a reeleição.
Algumas semanas depois do encontro, vários despachos anunciaram que o Ministério das Finanças ia enviar ao Congresso uma panóplia legislativa «pondo em causa as regras bancárias estabelecidas seis décadas antes, o que permitiria que os bancos se lançassem em força nos seguros e na banca de negócios e de mercado». Toda a gente sabe o que aconteceu a seguir. A abolição da Lei Glass‐Steagall foi assinada em 1999 por um presidente Clinton reeleito três anos antes, em parte graças ao tesouro acumulado na guerra eleitoral [4]. A medida atiçou a orgia especulativa da década de 2000 (sofisticação cada vez maior dos produtos financeiros, do tipo dos créditos imobiliários subprime, etc.) e precipitou o colapso económico de Setembro de 2008.
Na verdade, o «café de trabalho» de 1996 (ocorreram 103 do mesmo género no mesmo período e no mesmo local) apenas veio confirmar o peso que já vinham tendo os interesses do sector financeiro. Porque foi um Congresso de maioria republicana que enterrou a Lei Glass‐Steagall, em conformidade com a sua ideologia liberal e com os desejos dos seus «mecenas» − os parlamentares republicanos eram também beneficiados com dólares pelos bancos. Quanto à administração Clinton, com ou sem «café de trabalho», não terá resistido durante muito tempo às preferências de Wall Street, até porque o seu ministro das Finanças, Robert Rubin, tinha sido dirigente do Goldman Sachs. Tal como, aliás, Henry Paulson, que chefiava o Tesouro americano na altura do colapso de Setembro de 2008. Depois de ter deixado trespassar o Bear Stearns e o Merryl Lynch, dois concorrentes do Goldman Sachs, Paulson salvou o American International Group (AIG), um segurador cuja falência teria atingido o maior credor da instituição, que era o Goldman Sachs.
Porque é que uma população que não é maioritariamente composta por ricos aceita que os seus eleitos satisfaçam prioritariamente as exigências dos industriais, dos advogados de negócios ou dos banqueiros, a tal ponto que a política acaba por consolidar as relações de força económicas em vez de lhes opor a legitimidade democrática? Porque é que estes ricos, quando são eles próprios eleitos, se sentem autorizados a exibir a sua fortuna? E a clamar que o interesse geral impõe a satisfação dos interesses particulares das classes privilegiadas, as únicas dotadas do poder de fazer (investimentos) ou de impedir (deslocalizações), e que têm por isso de ser constantemente seduzidas («tranquilizar os mercados») ou conservadas (lógica do «escudo fiscal»)?
Estas questões fazem pensar no caso de Itália (ler o artigo de Francesca Lancini na edição de Junho). Neste país, um dos homens mais ricos do planeta não se juntou a um partido na esperança de o influenciar, mas criou o seu próprio partido, a Forza Italia, para defender os interesses dos seus negócios. A 23 de Novembro de 2009, o jornal La Repubblica publicou aliás a lista das dezoito leis que favoreceram o império comercial de Silvio Berlusconi, desde 1994, ou que lhe permitiram escapar a processos judiciários. Por seu lado, o ministro da Justiça da Costa Rica, Francisco Dall’Anase, alerta já para uma etapa ulterior desta evolução, a que passará por certos países colocarem o Estado ao serviço, já não apenas dos bancos, mas de grupos criminosos: «Os cartéis da droga vão apoderar‐se dos partidos políticos, financiar campanhas eleitorais e, a seguir, controlar o executivo» [5].
Na prática, que impacto tem a (nova) revelação do La Repubblica no destino eleitoral da direita italiana? A julgar pelo êxito eleitoral que este registou nas eleições regionais de Março passado, nenhum. Tudo se passa como se a relaxação comum da moral pública tivesse «intoxicado» populações doravante resignadas à corrupção da vida política. Porque é que as populações haviam de se indignar quando os eleitos zelam permanentemente pela satisfação dos novos oligarcas − ou por se lhes juntarem no topo da pirâmide dos rendimentos? «Os pobres não fazem doações políticas», observava com muita razão o antigo candidato republicano à presidência, John McCain. Desde que deixou de ser senador, este tornou‐se lobista da indústria financeira.
Pessoas comuns, fundos de pensões e sistema financeiro
No mês seguinte a ter abandonado a Casa Branca, Bill Clinton ganhou tanto dinheiro como havia ganho durante os anteriores cinquenta e três anos de vida. O Goldman Sachs pagou‐lhe 650 000 dólares por quatro discursos. Um outro, proferido em França, rendeu‐lhe 250 000 dólares; desta vez, foi o Citigroup que pagou. No último ano do mandato de Clinton, o casal havia declarado 357 000 dólares de rendimentos; entre 2001 e 2007 totalizou 109 milhões de dólares. Doravante, a celebridade e os contactos adquiridos durante uma carreira política rendem sobretudo depois de essa carreira ter terminado. Os lugares de administrador no privado ou de consultor de bancos substituem com vantagem um mandato popular que acaba de chegar ao fim. Ora, como governar é prever...
Mas a passagem do público para o privado não se explica apenas pela exigência de passar a ser membro vitalício da oligarquia. A empresa privada, as instituições financeiras internacionais e as organizações não governamentais ligadas às multinacionais tornaram‐se, por vezes mais do que o Estado, lugares de poder e de hegemonia intelectual. Em França, o prestígio do sector financeiro e o desejo de construir um futuro dourado desviaram muitos antigos alunos da Escola Nacional de Administração (ENA), da Escola Normal Superior ou do Politécnico da sua vocação de servidores do bem público. Alain Juppé, antigo membro das duas escolas e antigo primeiro‐ministro confidenciou ter sentido uma tentação semelhante: «Ficámos todos fascinados, incluindo, perdão, a comunicação social. Os “golden boys”, aquilo era extraordinário! Estes jovens que chegavam a Londres e que estavam ali à frente das máquinas a transferir milhares de milhões de dólares em apenas alguns instantes, que ganhavam centenas de milhões de euros todos os meses, toda a gente estava fascinada! (...) Não seria completamente honesto se negasse que até eu, de vez em quando, dizia a mim mesmo: Ora, se eu tivesse feito aquilo, talvez hoje estivesse numa situação diferente» [6].
Em contrapartida, Yves Galland, antigo ministro francês do Comércio que se tornou presidente da Boeing France, uma empresa concorrente da Airbus, nem balançou. O mesmo pode ser dito de Clara Gaymard, mulher de Hervé Gaymard, antigo ministro da Economia, Finanças e Indústria, que depois de ter sido funcionária pública em Bercy, e a seguir embaixadora itinerante delegada para os investimentos internacionais, se tornou presidente da General Electric France. Também Christine Albanel, que durante três anos ocupou o Ministério da Cultura e da Comunicação, está de consciência tranquila. Desde Abril de 2010, continua a dirigir a comunicação... mas agora da France Télécom.
Metade dos antigos senadores americanos tornam‐se lobistas, muitas vezes ao serviço das empresas que regulamentaram. Foi o que aconteceu também com 283 ex‐membros da administração Clinton e 310 antigos elementos da administração Bush. Nos Estados Unidos, o volume de negócios anual dos grupos de pressão deve aproximar‐se dos 8 mil milhões de dólares por ano. É uma soma enorme, mas com um rendimento excepcional! Em 2003, por exemplo, as taxas de tributação dos lucros realizados no estrangeiro pelo Citigroup, o JP Morgan Chase, o Morgan Stanley e o Merrill Lynch caiu de 35% para 5,25%. Factura da acção dos lóbis: 8,5 milhões de dólares. Vantagem fiscal: 2 mil milhões de dólares. Nome da disposição em questão: «Lei de criação de empregos americanos» [7]... «Nas sociedades modernas», resume Alain Minc, antigo aluno da ENA, conselheiro (a título gracioso) de Nicolas Sarkozy e (assalariado) de vários grandes patrões franceses, «o interesse geral pode ser servido noutros lugares que não no Estado, pode ser servido nas empresas» [8]. O interesse geral − está tudo dito.
Esta atracção pelas «empresas» (e respectivas remunerações) não deixou de fazer estragos à esquerda. «Uma alta burguesia renovou‐se», explicava em 2006 François Hollande, então primeiro secretário do partido Socialista francês, «na altura em que a esquerda estava a assumir responsabilidades, em 1981. (...) Foi o aparelho de Estado que forneceu ao capitalismo os seus novos dirigentes. (...) Vindos de uma cultura de serviço público, acederam ao estatuto de novos‐ricos, falando como donos e senhores aos políticos que os haviam nomeado» [9]. E que a seguir foram tentados a segui‐los.
O mal causado não lhes pareceu tão grande assim porque, através dos fundos de pensões e dos investimentos, uma parte crescente da população associou o seu futuro, por vezes sem o querer, ao futuro do sector financeiro. Doravante pode, portanto, defender‐se os bancos e a Bolsa fingindo preocupação com a viúva arruinada, com o empregado que comprou acções para completar o salário ou garantir a aposentação. Em 2004, o antigo presidente George W. Bush encostou a campanha da sua reeleição a esta «classe de investidores». O Wall Street Journal explicava: «Quanto mais os eleitores são accionistas, mais apoiam as políticas económicas liberais associadas aos republicanos. (...) 58% dos americanos têm um investimento directo ou indirecto nos mercados financeiros, contra 44% há seis anos. Ora, a todos os níveis de rendimentos, os investidores directos são mais susceptíveis de se declararem republicanos do que os não‐investidores» [10]. Percebe‐se que Bush tenha sonhado privatizar as aposentações.
«Subjugados ao sector financeiro desde há duas décadas, os governos só se virarão por si próprios contra ele se este sector o agredir directamente de tal forma que lhes pareça intolerável», anunciava em Maio o economista Frédéric Lordon [11]. O alcance das medidas que a Alemanha, a França, os Estados Unidos e o G20 venham a tomar nas próximas semanas contra a especulação irá dizer‐nos se a humilhação quotidiana que «os mercados» infligem aos Estados e a fúria popular que o cinismo dos bancos suscita terão despertado nos governos, cansados de serem tomados por criados, a pouca dignidade que lhes resta.
sexta-feira 4 de Junho de 2010
Notas
[1] Vídeo disponível em www.monde‐diplomatique.fr/19172.
[2] Ler «O dinheiro», «A resistível ascensão dos pasdarãs» e «Os militares apoderam‐se das riquezas do Paquistão», Le Monde diplomatique − edição portuguesa, respectivamente em Janeiro de 2009, Fevereiro de 2010 e Janeiro de 2008.
[3] Esta citação, bem como as seguintes, são retiradas de «Guess Who’s Coming for Coffee?», The Washington Post, National Weekly Edition, 3 de Fevereiro de 1997.
[4] Ler Thomas Ferguson, «Le Trésor de guerre du président Clinton», Le Monde diplomatique, Agosto de 1996.
[5] Citado pela London Review of Books, Londres, 25 de Fevereiro de 2010.
[6] «Parlons Net», France Info, 27 de Março de 2009.
[7] Dan Eggen, «Lobbying Pays», The Washington Post, 12 de Abril de 2009.
[8] France Inter, 14 de Abril de 2010.
[9] François Hollande, Devoirs de vérité, Stock, Paris, 2006, pp. 159‐161.
[10] Claudia Deane e Dan Balz, «“Investor Class” Gains Political Clout», The Wall Street Journal Europe, 28 de Outubro de 2003.
[11] La pompe à phynance, http://blog.mondediplo.net, 7 de Maio de 2010.
Fonte: http://pt.mondediplo.com/
Crónica de uma tragédia anunciada, por Boaventura de Sousa Santos (óptimo texto para compreender o que se está a passar com as economias)
Crónica de uma tragédia anunciada
Boaventura de Sousa Santos
A tragédia grega da Antiguidade clássica distinguiu-se por ser portadora de questões universais. As questões tinham já sido levantadas noutros lugares e por outras culturas, mas tornaram-se universais ao servirem de base à cultura europeia. A actual tragédia grega não foge à regra. Identifiquemos as questões principais e as lições que delas retiramos.
OS CASTELOS NEO-FEUDAIS: DA DISNEYLÂNDIA À EUROLÂNDIA
Tudo o que se tem passado nos últimos meses na Europa do Sul ocorreu antes em muitos países do Sul global, mas enquanto ocorreu no “resto do mundo” foi visto como um mal necessário imposto globalmente para corrigir erros locais e promover o enriquecimento geral do mundo. A existência de critérios duplos para os mesmos erros – a dívida externa dos EUA ultrapassa o valor total da dívida dos países europeus, africanos e asiáticos; comparada com as fraudes cometidas por Wall Street, a fraude grega é um truque mal feito por falta de prática – passaram despercebidos e o mesmo aconteceu com as estratégias e decisões por parte de actores muito poderosos com vista a obter um resultado bem identificado: o empobrecimento geral dos habitantes do planeta e o enriquecimento sem sentido de uns poucos senhores neo-feudais apostados em livrarem-se dos dois obstáculos que o século passado pôs no seu caminho desvairado: os movimentos sociais e o Estado democrático (a eliminação do terceiro obstáculo, o comunismo, fora-lhes oferecida pelos arautos do “fim da história”). A tragédia grega veio revelar tudo isso.
Está hoje relatada em detalhe (com nomes e apelidos, hora e endereço em Manhattan) uma reunião de directores de fundos especulativos de alto risco (hedge funds) em que foi tomada a decisão de atacar o euro através do seu elo fraco, a Grécia. Alguns dias depois, em 26 de Fevereiro de 2010, o Wall Street Journal dava conta do ataque em preparação. Nessa reunião participaram, entre outros, o representante do banco Goldman Sachs, que tinha sido o facilitador do sobreendividamento da Grécia e do seu disfarce, e o representante do especulador de mais êxito e menos punido da história da humanidade, George Soros, que, em 1988, conduzira o ataque à Société Générale e, em 1992, planeara o afundamento da libra esterlina (tendo ganho num dia 1000 milhões de dólares). A ideia do mercado como um ser vivente que reage e actua racionalmente deixou de ser uma contradição para passar a ser um mito: o mercado financeiro é o castelo dos senhores neo-feudais.
O que os relatos raramente mencionam é que esses investidores institucionais, reunidos em Manhattan numa noite de Fevereiro, sentiram que estavam a cumprir uma missão patriótica: liquidar a pretensão de o euro vir a rivalizar com o dólar enquanto moeda internacional. Os EUA são hoje um país insustentável sem essa prerrogativa do dólar. Se os países emergentes, os países com recursos naturais e produtores de commodities – que o capital financeiro há muito identificou como o novo El Dorado – caíssem na tentação de colocar as suas reservas em euros (como antes tentara Saddam Hussein e pelo qual pagou um preço alto), o dólar correria o risco de deixar de ser a pilhagem institucionalizada das reservas do mundo e o privilégio extraordinário de imprimir notas de dólares de pouco valeria aos EUA. O golpe foi dado com peso e medida: aos EUA interessa um euro estável na condição de tal estabilidade ser tutelada pelo dólar. É isso o que está em curso e é essa a missão do FMI. Tal como aconteceu no passado, o poder financeiro é o último a ser perdido pela potência hegemónica no sistema mundial. Na longa transição, “os interesses convergentes” são sobretudo com os países emergentes (no caso, China, Índia, Brasil) e não com o rival mais directo (o capitalismo europeu). Tudo isto foi patente na Conferência da ONU sobre a Mudança Climática realizada em Dezembro passado em Copenhaga.
A FALTA QUE O COMUNISMO FAZ
Os economistas latino-americanos Óscar Ugarteche e Alberto Acosta descrevem como, em 27 de Fevereiro de 1953, foi acordada pelos credores a regularização da imensa dívida externa da então República Federal Alemã [1]. Este país obteve uma redução de 50% a 75% da dívida derivada, directa ou indirectamente, das duas guerras mundiais; as taxas de juro foram drasticamente reduzidas para entre 0 e 5%; foi ampliado o prazo para os pagamentos; o cálculo do serviço da dívida foi definido em função da capacidade de pagamento da economia alemã e, portanto, vinculado ao processo de reconstrução do país. A definição de tal capacidade foi entregue ao banqueiro alemão Herman Abs que presidia à delegação alemã nas negociações. Foi criado um sistema de arbitragem ao qual nunca se recorreu dadas as vantajosas condições oferecidas ao devedor.
Este acordo teve muitas justificações, mas a menos comentada foi a necessidade de, em pleno período da Guerra Fria, levar o êxito do capitalismo até bem perto da Cortina de Ferro. O mercado financeiro tinha então, tal como hoje, motivações políticas; só que as de então eram muito diferentes das de hoje e em boa parte a diferença explica-se pelo facto de a democracia liberal se ter tornado no energy drink do capitalismo, que aparentemente o torna invencível (só não o defende de si próprio, como já profetizou Schumpeter). Angela Merkel nasceria um ano depois e só depois de 1989 viria a conhecer em primeira-mão o mundo do lado de cá da Cortina. Nasceu politicamente a beber essa energy drink, o que, combinado com a militante ignorância da história que o capitalismo impõe aos políticos, transforma a sua falta de solidariedade para com o projecto europeu num acto de coragem política. Sessenta anos depois da “Declaração de Interdependência” de Robert Schuman e Jean Monet, a guerra continua a “ser impensável e materialmente impossível”, mas, parafraseando Clausewitz, interrogamo-nos sobre se a guerra não está a voltar por outros meios.
O ESTADO COMO IMAGINAÇÃO DO ESTADO
Tenho vindo a escrever que a regulação moderna ocidental assenta em três pilares: o princípio do mercado, o princípio do Estado e o princípio da comunidade [2]. Estes três princípios (sobretudo os dois primeiros) têm historicamente alternado no protagonismo em definir a lógica da regulação. Tem sido convencionalmente entendido que a regulação social do período do pós-guerra até 1980 foi dominada pelo princípio do Estado e que de então para cá passou a dominar o princípio do mercado, o que se convencionou chamar neoliberalismo. Muitos viram na crise do subprime e da debacle financeira da 2008 o regresso do princípio do Estado e o consequente fim do neoliberalismo. Esta conclusão foi precipitada. Deveria ter funcionado como alerta a rapidez com que os mesmos actores que, durante a noite neoliberal, consideraram o Estado como o “Grande Problema”, passaram a considerar o Estado como a “Grande Solução”. A verdade é que, nos últimos trinta anos, o princípio do mercado colonizou de tal maneira o princípio do Estado que este passou a funcionar como um ersatz do mercado. Por isso, o Estado que era problema era muito diferente do Estado que veio a ser a solução. A diferença passou despercebida porque só o Estado sabe imaginar-se como Estado independentemente do que faz enquanto Estado. O sintoma mais evidente desta colonização foi a adopção da doutrina neoliberal por parte da esquerda europeia e mundial, o que a deixou desarmada e desprovida de alternativas quando a crise eclodiu. Daí, o triunfo da direita sobre as ruínas da devastação social que criara. Daí, que os governos socialistas da Grécia, Portugal e Espanha achem mais natural reduzir os salários e as pensões do que tributar as mais valias financeiras ou eliminar os paraísos fiscais. Daí, finalmente, que a União Europeia ofereça o maior resgate do capital financeiro da história moderna sem impor a estrita regulação do sistema financeiro.
O FASCISMO DENTRO DA DEMOCRACIA
Nos anos 20 do século passado, depois de uma longa estadia em Itália, José Mariátegui, grande intelectual e líder marxista peruano, considerava que a Europa daquele tempo se caracterizava pela aparição de duas violentas negações da democracia liberal: o comunismo e o fascismo [3]. Cada uma à sua maneira tentaria destruir a democracia liberal. Passado um século, podemos dizer que, no nosso tempo, as duas negações da democracia liberal – que hoje chamaríamos socialismo e fascismo – não enfrentam a democracia a partir de fora; enfrentam-na a partir de dentro. As forças socialistas são hoje particularmente visíveis no continente latino-americano e afirmam-se como revoluções de novo tipo: a revolução bolivariana (Venezuela), a revolução cidadã (Equador), a revolução comunitária (Bolívia). Comum a todas elas é o facto de terem emergido de processos eleitorais próprios da democracia liberal. Em vez de negar a democracia liberal, enriquecem-na com outras formas de democracia: a democracia participativa e a democracia comunitária. Se considerarmos a democracia liberal um dispositivo político hegemónico, as lutas socialistas de hoje configuram um uso contra-hegemónico de um instrumento hegemónico.
Por sua vez, as forças fascistas actuam globalmente para mostrar que só é viável uma democracia de muito baixa intensidade (sem capacidade de redistribuição social), confinada à alternativa: ser irrelevante (não afectar os interesses dominantes) ou ser ingovernável. Em vez de promover o fascismo político, promovem o fascismo social. Não se trata do regresso ao fascismo do século passado. Não se trata de um regime político, mas antes de um regime social. Em vez de sacrificar a democracia às exigências do capitalismo, promove uma versão empobrecida de democracia que torna desnecessário e mesmo inconveniente o sacrifício. Trata-se, pois, de um fascismo pluralista e, por isso, de uma forma de fascismo que nunca existiu. O fascismo social é uma forma de sociabilidade em que as relações de poder são tão desiguais que a parte mais poderosa adquire um direito de veto sobre as condições de sustentabilidade da vida da parte mais fraca. Quem está sujeito ao fascismo social não vive verdadeiramente em sociedade civil; vive antes num novo estado de natureza, a sociedade civil in-civil.
Uma das formas de sociabilidade fascista é o fascismo financeiro, hoje em dia talvez o mais virulento. Comanda os mercados financeiros de valores e de moedas, a especulação financeira global, um conjunto hoje designado por economia de casino. Esta forma de fascismo social apresenta-se como a mais pluralista na medida em que os movimentos financeiros são aparentemente o produto de decisões de investidores individuais ou institucionais espalhados por todo o mundo e, aliás, sem nada em comum senão o desejo de rentabilizar os seus valores. Por ser o fascismo mais pluralista é também o mais agressivo porque o seu espaço-tempo é o mais refractário a qualquer intervenção democrática. Significativa, a este respeito, é a resposta do corrector da bolsa de valores quando lhe perguntavam o que era para ele o longo prazo: «longo prazo para mim são os próximos dez minutos». Este espaço-tempo virtualmente instantâneo e global, combinado com a lógica de lucro especulativa que o sustenta, confere um imenso poder discricionário ao capital financeiro, praticamente incontrolável apesar de suficientemente poderoso para abalar, em segundos, a economia real ou a estabilidade política de qualquer país. A virulência do fascismo financeiro reside em que ele, sendo de todos o mais internacional, está a servir de modelo a instituições de regulação global há muito importantes, mas que só agora começam a ser conhecidas do público. Entre elas, as empresas de rating, as empresas internacionalmente acreditadas (mesmo depois do descrédito que sofreram durante a crise de 2008) para avaliar a situação financeira dos Estados e os consequentes riscos e oportunidades que eles oferecem aos investidores internacionais. As notas atribuídas são determinantes para as condições em que um país ou uma empresa de um país pode aceder ao crédito internacional. Quanto mais alta a nota, melhores as condições. Estas empresas têm um poder extraordinário. Segundo o colunista do New York Times, Thomas Friedman, «o mundo do pós-guerra fria tem duas superpotências, os EUA e a agência Moody’s». Friedman justifica a sua afirmação acrescentando que «se é verdade que os EUA podem aniquilar um inimigo utilizando o seu arsenal militar, a agência de qualificação financeira Moody’s tem poder para estrangular financeiramente um país, atribuindo-lhe uma má nota». Num momento em que os devedores públicos e privados entram numa batalha mundial para atrair capitais, uma má nota pode significar o colapso financeiro do país. Os critérios adoptados pelas empresas de rating são em grande medida arbitrários, reforçam as desigualdades no sistema mundial e dão origem a efeitos perversos: o simples rumor de uma próxima desqualificação pode provocar enorme convulsão no mercado de valores de um país. O poder discricionário destas empresas é tanto maior quanto lhes assiste a prerrogativa de atribuírem qualificações não solicitadas pelos países ou devedores visados. O facto de ser também um poder corrupto – as agências são pagas pelos bancos que avaliam e actuam na especulação financeira, tendo, por isso, interesses próprios nas avaliações que fazem – não mereceu até agora qualquer atenção. A virulência do fascismo financeiro reside no seu potencial de destruição, na sua capacidade para lançar no abismo da exclusão países inteiros. Quando o orçamento do Estado fica exposto à especulação financeira – como sucede agora nos países do sul da Europa – as regras de jogo democrático que ele reflecte tornam-se irrelevantes, a estabilidade das expectativas que elas promovem desfaz-se no ar.
TUDO O QUE É SÓLIDO SE DESFAZ NO AR
É bem conhecido o modo como o Manifesto Comunista de 1848 descreve a incessante revolução dos instrumentos de produção por parte da burguesia: «Tudo o que era sólido e estável se esfuma, tudo o que era sagrado é profanado, e as pessoas são finalmente forçadas a encarar com serenidade as suas condições de existência e as suas relações recíprocas». Quando a usurpação da política por parte de uma econopolícia selvagem atinge os lugares sagrados da democracia, dos direitos humanos, do contrato social e do primado do direito, que até há pouco serviam de santuário de peregrinação para os povos de todo o mundo, a perturbação e o desassossego são o que resta da solidez. A grande incógnita é de saber até que ponto o empobrecimento do mundo e da democracia produzido pelo casino financeiro vai continuar a ocorrer dentro do marco democrático, mesmo de baixa intensidade. Podemos esquecer Mariátegui?
[1] Ugarteche, Óscar y Acosta, Alberto, Repensando una propuesta global para un problema global, ALAI, 11/05/2010; e Plädoyer für ein Internationales Schiedsgericht für souveräne Schulden (TIADS), erlassjahr.de, 20/05/2003 [consultados em 11/05/2010].
[2] Santos, Boaventura de Sousa, Vers un nouveau sens commun juridique: Droit, science et politique dans la transition paradigmatique. Paris: Librairie Général de Droit et Jurisprudence, 2004.
[3] Mariátegui, José Carlos, Ensayos escogidos. Lima: Editorial Universo, 1925.
Fonte: http://pimentanegra.blogspot.com/
Boaventura de Sousa Santos
A tragédia grega da Antiguidade clássica distinguiu-se por ser portadora de questões universais. As questões tinham já sido levantadas noutros lugares e por outras culturas, mas tornaram-se universais ao servirem de base à cultura europeia. A actual tragédia grega não foge à regra. Identifiquemos as questões principais e as lições que delas retiramos.
OS CASTELOS NEO-FEUDAIS: DA DISNEYLÂNDIA À EUROLÂNDIA
Tudo o que se tem passado nos últimos meses na Europa do Sul ocorreu antes em muitos países do Sul global, mas enquanto ocorreu no “resto do mundo” foi visto como um mal necessário imposto globalmente para corrigir erros locais e promover o enriquecimento geral do mundo. A existência de critérios duplos para os mesmos erros – a dívida externa dos EUA ultrapassa o valor total da dívida dos países europeus, africanos e asiáticos; comparada com as fraudes cometidas por Wall Street, a fraude grega é um truque mal feito por falta de prática – passaram despercebidos e o mesmo aconteceu com as estratégias e decisões por parte de actores muito poderosos com vista a obter um resultado bem identificado: o empobrecimento geral dos habitantes do planeta e o enriquecimento sem sentido de uns poucos senhores neo-feudais apostados em livrarem-se dos dois obstáculos que o século passado pôs no seu caminho desvairado: os movimentos sociais e o Estado democrático (a eliminação do terceiro obstáculo, o comunismo, fora-lhes oferecida pelos arautos do “fim da história”). A tragédia grega veio revelar tudo isso.
Está hoje relatada em detalhe (com nomes e apelidos, hora e endereço em Manhattan) uma reunião de directores de fundos especulativos de alto risco (hedge funds) em que foi tomada a decisão de atacar o euro através do seu elo fraco, a Grécia. Alguns dias depois, em 26 de Fevereiro de 2010, o Wall Street Journal dava conta do ataque em preparação. Nessa reunião participaram, entre outros, o representante do banco Goldman Sachs, que tinha sido o facilitador do sobreendividamento da Grécia e do seu disfarce, e o representante do especulador de mais êxito e menos punido da história da humanidade, George Soros, que, em 1988, conduzira o ataque à Société Générale e, em 1992, planeara o afundamento da libra esterlina (tendo ganho num dia 1000 milhões de dólares). A ideia do mercado como um ser vivente que reage e actua racionalmente deixou de ser uma contradição para passar a ser um mito: o mercado financeiro é o castelo dos senhores neo-feudais.
O que os relatos raramente mencionam é que esses investidores institucionais, reunidos em Manhattan numa noite de Fevereiro, sentiram que estavam a cumprir uma missão patriótica: liquidar a pretensão de o euro vir a rivalizar com o dólar enquanto moeda internacional. Os EUA são hoje um país insustentável sem essa prerrogativa do dólar. Se os países emergentes, os países com recursos naturais e produtores de commodities – que o capital financeiro há muito identificou como o novo El Dorado – caíssem na tentação de colocar as suas reservas em euros (como antes tentara Saddam Hussein e pelo qual pagou um preço alto), o dólar correria o risco de deixar de ser a pilhagem institucionalizada das reservas do mundo e o privilégio extraordinário de imprimir notas de dólares de pouco valeria aos EUA. O golpe foi dado com peso e medida: aos EUA interessa um euro estável na condição de tal estabilidade ser tutelada pelo dólar. É isso o que está em curso e é essa a missão do FMI. Tal como aconteceu no passado, o poder financeiro é o último a ser perdido pela potência hegemónica no sistema mundial. Na longa transição, “os interesses convergentes” são sobretudo com os países emergentes (no caso, China, Índia, Brasil) e não com o rival mais directo (o capitalismo europeu). Tudo isto foi patente na Conferência da ONU sobre a Mudança Climática realizada em Dezembro passado em Copenhaga.
A FALTA QUE O COMUNISMO FAZ
Os economistas latino-americanos Óscar Ugarteche e Alberto Acosta descrevem como, em 27 de Fevereiro de 1953, foi acordada pelos credores a regularização da imensa dívida externa da então República Federal Alemã [1]. Este país obteve uma redução de 50% a 75% da dívida derivada, directa ou indirectamente, das duas guerras mundiais; as taxas de juro foram drasticamente reduzidas para entre 0 e 5%; foi ampliado o prazo para os pagamentos; o cálculo do serviço da dívida foi definido em função da capacidade de pagamento da economia alemã e, portanto, vinculado ao processo de reconstrução do país. A definição de tal capacidade foi entregue ao banqueiro alemão Herman Abs que presidia à delegação alemã nas negociações. Foi criado um sistema de arbitragem ao qual nunca se recorreu dadas as vantajosas condições oferecidas ao devedor.
Este acordo teve muitas justificações, mas a menos comentada foi a necessidade de, em pleno período da Guerra Fria, levar o êxito do capitalismo até bem perto da Cortina de Ferro. O mercado financeiro tinha então, tal como hoje, motivações políticas; só que as de então eram muito diferentes das de hoje e em boa parte a diferença explica-se pelo facto de a democracia liberal se ter tornado no energy drink do capitalismo, que aparentemente o torna invencível (só não o defende de si próprio, como já profetizou Schumpeter). Angela Merkel nasceria um ano depois e só depois de 1989 viria a conhecer em primeira-mão o mundo do lado de cá da Cortina. Nasceu politicamente a beber essa energy drink, o que, combinado com a militante ignorância da história que o capitalismo impõe aos políticos, transforma a sua falta de solidariedade para com o projecto europeu num acto de coragem política. Sessenta anos depois da “Declaração de Interdependência” de Robert Schuman e Jean Monet, a guerra continua a “ser impensável e materialmente impossível”, mas, parafraseando Clausewitz, interrogamo-nos sobre se a guerra não está a voltar por outros meios.
O ESTADO COMO IMAGINAÇÃO DO ESTADO
Tenho vindo a escrever que a regulação moderna ocidental assenta em três pilares: o princípio do mercado, o princípio do Estado e o princípio da comunidade [2]. Estes três princípios (sobretudo os dois primeiros) têm historicamente alternado no protagonismo em definir a lógica da regulação. Tem sido convencionalmente entendido que a regulação social do período do pós-guerra até 1980 foi dominada pelo princípio do Estado e que de então para cá passou a dominar o princípio do mercado, o que se convencionou chamar neoliberalismo. Muitos viram na crise do subprime e da debacle financeira da 2008 o regresso do princípio do Estado e o consequente fim do neoliberalismo. Esta conclusão foi precipitada. Deveria ter funcionado como alerta a rapidez com que os mesmos actores que, durante a noite neoliberal, consideraram o Estado como o “Grande Problema”, passaram a considerar o Estado como a “Grande Solução”. A verdade é que, nos últimos trinta anos, o princípio do mercado colonizou de tal maneira o princípio do Estado que este passou a funcionar como um ersatz do mercado. Por isso, o Estado que era problema era muito diferente do Estado que veio a ser a solução. A diferença passou despercebida porque só o Estado sabe imaginar-se como Estado independentemente do que faz enquanto Estado. O sintoma mais evidente desta colonização foi a adopção da doutrina neoliberal por parte da esquerda europeia e mundial, o que a deixou desarmada e desprovida de alternativas quando a crise eclodiu. Daí, o triunfo da direita sobre as ruínas da devastação social que criara. Daí, que os governos socialistas da Grécia, Portugal e Espanha achem mais natural reduzir os salários e as pensões do que tributar as mais valias financeiras ou eliminar os paraísos fiscais. Daí, finalmente, que a União Europeia ofereça o maior resgate do capital financeiro da história moderna sem impor a estrita regulação do sistema financeiro.
O FASCISMO DENTRO DA DEMOCRACIA
Nos anos 20 do século passado, depois de uma longa estadia em Itália, José Mariátegui, grande intelectual e líder marxista peruano, considerava que a Europa daquele tempo se caracterizava pela aparição de duas violentas negações da democracia liberal: o comunismo e o fascismo [3]. Cada uma à sua maneira tentaria destruir a democracia liberal. Passado um século, podemos dizer que, no nosso tempo, as duas negações da democracia liberal – que hoje chamaríamos socialismo e fascismo – não enfrentam a democracia a partir de fora; enfrentam-na a partir de dentro. As forças socialistas são hoje particularmente visíveis no continente latino-americano e afirmam-se como revoluções de novo tipo: a revolução bolivariana (Venezuela), a revolução cidadã (Equador), a revolução comunitária (Bolívia). Comum a todas elas é o facto de terem emergido de processos eleitorais próprios da democracia liberal. Em vez de negar a democracia liberal, enriquecem-na com outras formas de democracia: a democracia participativa e a democracia comunitária. Se considerarmos a democracia liberal um dispositivo político hegemónico, as lutas socialistas de hoje configuram um uso contra-hegemónico de um instrumento hegemónico.
Por sua vez, as forças fascistas actuam globalmente para mostrar que só é viável uma democracia de muito baixa intensidade (sem capacidade de redistribuição social), confinada à alternativa: ser irrelevante (não afectar os interesses dominantes) ou ser ingovernável. Em vez de promover o fascismo político, promovem o fascismo social. Não se trata do regresso ao fascismo do século passado. Não se trata de um regime político, mas antes de um regime social. Em vez de sacrificar a democracia às exigências do capitalismo, promove uma versão empobrecida de democracia que torna desnecessário e mesmo inconveniente o sacrifício. Trata-se, pois, de um fascismo pluralista e, por isso, de uma forma de fascismo que nunca existiu. O fascismo social é uma forma de sociabilidade em que as relações de poder são tão desiguais que a parte mais poderosa adquire um direito de veto sobre as condições de sustentabilidade da vida da parte mais fraca. Quem está sujeito ao fascismo social não vive verdadeiramente em sociedade civil; vive antes num novo estado de natureza, a sociedade civil in-civil.
Uma das formas de sociabilidade fascista é o fascismo financeiro, hoje em dia talvez o mais virulento. Comanda os mercados financeiros de valores e de moedas, a especulação financeira global, um conjunto hoje designado por economia de casino. Esta forma de fascismo social apresenta-se como a mais pluralista na medida em que os movimentos financeiros são aparentemente o produto de decisões de investidores individuais ou institucionais espalhados por todo o mundo e, aliás, sem nada em comum senão o desejo de rentabilizar os seus valores. Por ser o fascismo mais pluralista é também o mais agressivo porque o seu espaço-tempo é o mais refractário a qualquer intervenção democrática. Significativa, a este respeito, é a resposta do corrector da bolsa de valores quando lhe perguntavam o que era para ele o longo prazo: «longo prazo para mim são os próximos dez minutos». Este espaço-tempo virtualmente instantâneo e global, combinado com a lógica de lucro especulativa que o sustenta, confere um imenso poder discricionário ao capital financeiro, praticamente incontrolável apesar de suficientemente poderoso para abalar, em segundos, a economia real ou a estabilidade política de qualquer país. A virulência do fascismo financeiro reside em que ele, sendo de todos o mais internacional, está a servir de modelo a instituições de regulação global há muito importantes, mas que só agora começam a ser conhecidas do público. Entre elas, as empresas de rating, as empresas internacionalmente acreditadas (mesmo depois do descrédito que sofreram durante a crise de 2008) para avaliar a situação financeira dos Estados e os consequentes riscos e oportunidades que eles oferecem aos investidores internacionais. As notas atribuídas são determinantes para as condições em que um país ou uma empresa de um país pode aceder ao crédito internacional. Quanto mais alta a nota, melhores as condições. Estas empresas têm um poder extraordinário. Segundo o colunista do New York Times, Thomas Friedman, «o mundo do pós-guerra fria tem duas superpotências, os EUA e a agência Moody’s». Friedman justifica a sua afirmação acrescentando que «se é verdade que os EUA podem aniquilar um inimigo utilizando o seu arsenal militar, a agência de qualificação financeira Moody’s tem poder para estrangular financeiramente um país, atribuindo-lhe uma má nota». Num momento em que os devedores públicos e privados entram numa batalha mundial para atrair capitais, uma má nota pode significar o colapso financeiro do país. Os critérios adoptados pelas empresas de rating são em grande medida arbitrários, reforçam as desigualdades no sistema mundial e dão origem a efeitos perversos: o simples rumor de uma próxima desqualificação pode provocar enorme convulsão no mercado de valores de um país. O poder discricionário destas empresas é tanto maior quanto lhes assiste a prerrogativa de atribuírem qualificações não solicitadas pelos países ou devedores visados. O facto de ser também um poder corrupto – as agências são pagas pelos bancos que avaliam e actuam na especulação financeira, tendo, por isso, interesses próprios nas avaliações que fazem – não mereceu até agora qualquer atenção. A virulência do fascismo financeiro reside no seu potencial de destruição, na sua capacidade para lançar no abismo da exclusão países inteiros. Quando o orçamento do Estado fica exposto à especulação financeira – como sucede agora nos países do sul da Europa – as regras de jogo democrático que ele reflecte tornam-se irrelevantes, a estabilidade das expectativas que elas promovem desfaz-se no ar.
TUDO O QUE É SÓLIDO SE DESFAZ NO AR
É bem conhecido o modo como o Manifesto Comunista de 1848 descreve a incessante revolução dos instrumentos de produção por parte da burguesia: «Tudo o que era sólido e estável se esfuma, tudo o que era sagrado é profanado, e as pessoas são finalmente forçadas a encarar com serenidade as suas condições de existência e as suas relações recíprocas». Quando a usurpação da política por parte de uma econopolícia selvagem atinge os lugares sagrados da democracia, dos direitos humanos, do contrato social e do primado do direito, que até há pouco serviam de santuário de peregrinação para os povos de todo o mundo, a perturbação e o desassossego são o que resta da solidez. A grande incógnita é de saber até que ponto o empobrecimento do mundo e da democracia produzido pelo casino financeiro vai continuar a ocorrer dentro do marco democrático, mesmo de baixa intensidade. Podemos esquecer Mariátegui?
[1] Ugarteche, Óscar y Acosta, Alberto, Repensando una propuesta global para un problema global, ALAI, 11/05/2010; e Plädoyer für ein Internationales Schiedsgericht für souveräne Schulden (TIADS), erlassjahr.de, 20/05/2003 [consultados em 11/05/2010].
[2] Santos, Boaventura de Sousa, Vers un nouveau sens commun juridique: Droit, science et politique dans la transition paradigmatique. Paris: Librairie Général de Droit et Jurisprudence, 2004.
[3] Mariátegui, José Carlos, Ensayos escogidos. Lima: Editorial Universo, 1925.
Fonte: http://pimentanegra.blogspot.com/
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